La demande pour les véhicules fléchit
Par Élie Duquet
Après la rareté et les difficultés d’approvisionnement, les stationnements de plusieurs concessionnaires recommencent à se remplir même si les véhicules neufs entrent toujours au compte-gouttes.
- À lire aussi: En studio : le concessionnaire boutique, un concept d'avenir?
- À lire aussi: Les avantages d’acheter chez un concessionnaire
L’augmentation du coût de la vie commence à rattraper le marché de l’automobile, et l’appétit pour les véhicules diminue en Estrie.
Alors que les ventes et les délais ont explosé pendant la pandémie, la récente montée du taux directeur refroidit les ardeurs de certains consommateurs.
Même si le directeur des ventes chez Volvo Sherbrooke Gabriel Chevrier ne peut pas associer directement l’augmentation à la situation, il est conscient que le mois d’août est plus difficile pour son commerce.
« Nous avions une année record, la meilleure depuis 2006 en terme de ventes. Par contre, pour nous, c'est l’un de nos pires débuts de mois d’août », souligne-t-il.
Même son de cloche pour le directeur des ventes de Kia Sherbrooke Patrick Chartier.
« La demande est quand même bonne, mais c’est certain que quelqu’un qui a commandé un véhicule à un taux de 3-4% qui est rendu à 6-7%, ça fait une différence », explique le directeur.
Même si le nombre de commandes pour les véhicules électriques semble stagner, l’attente est toujours aussi longue. Il faut attendre deux ans pour la plupart des modèles.
Rappelons que la Banque du Canada a haussé son taux directeur de 1% le 13 juillet dernier pour stabiliser l’inflation.
