Volkswagen Atlas et Atlas Cross Sport 2024 : plus raffiné… même sans le V6!

Points forts
  • Groupe motopropulseur bien adapté
  • Qualité de finition
  • Système multimédia plus rapide
  • Habitacle spacieux et confortable
Points faibles
  • Ergonomie de la climatisation/radio
  • Direction automatisée perfectible
  • Absence de version hybride
Évaluation complète

Le plus gros VUS de Volkswagen, l’Atlas, a fait ses débuts en 2017 en tant que modèle 2018. Pratique et logeable, il peut accueillir six ou sept passagers, en fonction des options. En 2020, le constructeur ajoute une version coupé, l’Atlas Cross Sport. Ces deux modèles reçoivent une mise à jour importante pour 2024, à commencer par des changements esthétiques, technologiques et moteurs.

Le devant arbore une ligne plus verticale que par le passé, sans oublier l’intégration d’une bande lumineuse horizontale qui rejoint le logo illuminé et les phares. Cette signature stylistique se poursuit à l’arrière avec les feux qui convergent au lieu d’être séparés. L’habitacle s’ouvre sur des matériaux plus luxueux et une meilleure finition qu’avant. Les buses d’aération, situées aux extrémités de la planche de bord, ont désormais deux ouvertures. Ainsi, il est possible de rediriger le flux d’air à deux endroits en même temps.

Photo: Dominic Boucher

Dorénavant, le conducteur a devant lui le Cockpit Digital — une instrumentation numérique configurable qui mesure 10,25 pouces. La présentation est claire et la navigation entre les menus s’avère une tâche simple grâce aux boutons bien disposés sur le volant. Le système multimédia est doté de la dernière génération en matière de matériel et de logiciels. En ce sens, l’écran de 12 pouces est plus réactif et la vitesse d’exécution a été améliorée. La console centrale incorpore des touches tactiles pour la climatisation et le volume de la radio. Le principe est intéressant et fonctionnel, mais il n’est pas aussi ergonomique que des boutons physiques et molettes. Pour l’ambiance à bord, un choix de 30 couleurs permet d’illuminer l’habitacle! 

Au revoir le VR6

Reconnu pour sa sonorité atypique, mais musclée, le VR6 de 276 chevaux et 266 lb-pi de couple tire sa révérence. L’Atlas et l’Atlas Cross Sport se contentent désormais du moteur EA888 Evo 4, soit un quatre cylindres 2 litres turbocompressé qui développe 269 chevaux et 273 lb-pi de couple.

Photo: Dominic Boucher

Ces chiffres sont comparables à ceux du plus gros moteur, mais on comprend pourquoi Volkswagen a décidé de faire la transition vers le plus petit bloc. D’abord, il promet une consommation de carburant moindre (ce que nous n’avons pas pu vérifier pour le moment). En effet, Ressources naturelles Canada annonce une cote de 10,8 L/100 km - bien moins que le VR6 et l’ancien quatre cylindres. Notez toutefois que ce chiffre grimpe à 11,5 L/100 km pour la version Peak. Sinon, la capacité de remorquage demeure la même à 2 268 kg (5 000 lb).

Les accélérations sont un peu plus promptes grâce à une plage de couple plus large par rapport au VR6 (le couple maximum est disponible de 1 600 à 4 500 tr/min, contrairement à 3 600 tr/min). Volkswagen mentionne que le sprint de 0 à 97 km/h demande 0,8 seconde de moins. Lors de nos tests sur la route, le quatre cylindres paraît effectivement plus vif.

Photo: Dominic Boucher

Il est aidé par la transmission à huit rapports qui a été recalibrée. Elle semble plus rapide et bien moins saccadée qu’avant. Les changements de vitesse s’effectuent avec fluidité, même en employant les palettes au volant. Sinon, tous les modèles de la famille Atlas et Atlas Cross Sport viennent de série avec le rouage intégral 4Motion.  

Sur la route, le VUS procure un bon confort pour ses occupants, incluant les passagers à la deuxième et troisième rangée. La banquette arrière n’est pas adaptée pour les longs trajets, mais les personnes de grande taille ont suffisamment de dégagements à la tête et aux épaules pour s’y installer. Par ailleurs, la suspension semble légèrement plus ferme que par le passé. Au moment d’écrire ces lignes, Volkswagen n’a pas pu préciser les changements apportés.

Photo: Dominic Boucher

Et qu’en est-il des technologies d’aide à la conduite? L’Atlas et l’Atlas Cross Sport sont munis d’une conduite semi-autonome. Le régulateur de vitesse adaptatif exécute des accélérations et freinages progressifs. Par contre, la direction automatisée pourrait être un peu plus fluide. Elle a tendance à se déplacer d’un côté et de l’autre de la chaussée plutôt que d’effectuer de légères corrections. Malgré tout, la technologie travaille bien dans l’ensemble. Le système de suivi de voie rectifie la trajectoire efficacement, même s’il s’avère intrusif.

Une édition pour le hors route

L’Atlas possède une gamme étoffée à laquelle nouveau modèle s’ajoute : l’édition Peak. Basé sur le concept Basecamp montré en 2019, il affiche des lignes aventureuses. Il se distingue des autres versions par ses roues de 18 pouces en alliage noir, des couleurs exclusives (Avocado Green et Pure Grey) et ses éléments noirs et argentés. L’habitacle revêt des surpiqûres oranges, et des éléments blancs dans les portières, sur les bancs et sur la planche de bord.

Photo: Dominic Boucher

En entrée de gamme se trouve la version Comfortline qui vient notamment équipé de jantes 18 pouces, du régulateur de vitesse adaptatif ainsi que de sièges avant chauffants et ventilés. Cette version débute à 49 995 $ et s’en suit l’édition Peak à 53 995 $.

La Highline (56 995 $) possède des jantes de 20 pouces et vient de série avec un toit panoramique, un système audio Harman Kardon et des sièges en cuir. Finalement, la Execline R-Line — la plus populaire des Atlas (59 995 $) — inclut des roues de 21 pouces, la caméra à 360 degrés et l’affichage tête haute.

…Et le Cross Sport?

L’Atlas Cross Sport reprend essentiellement les mêmes éléments stylistiques que l’Atlas, à l’exception de l’arrière. Grâce à un hayon bien incliné, il se donne des airs de coupé. Par conséquent, la visibilité en est affectée, puisque la lunette arrière est de taille inférieure et le pilier C s’avère massif. Sinon, le Cross Sport peut accueillir cinq passagers, contrairement à six ou sept pour l’Atlas. Son comportement routier est inchangé face à l’Atlas.

Photo: Dominic Boucher

La gamme comprend également les variantes Comfortline (48 895 $), Highline (55 895 $) et Execline R-Line (58 895 $). L’équipement est identique, sauf en ce qui a trait aux choix de sièges. Volkswagen n’envisage pas de commercialiser une variante hors route Édition Peak pour le moment. Bref, toutes les versions de l’Atlas Cross Sport affichent un prix de 1 100 $ inférieur au modèle équivalent de l’Atlas.     

En résumé, le duo Atlas et Atlas Cross Sport est plus raffiné pour 2024. Ces véhicules se démarquent par leur polyvalence et par leur quatre cylindres bien adapté au gabarit de l’engin. L’intérieur se veut d’une qualité supérieure aux années précédentes et l’infodivertissement comprend plus de fonctions que jamais. Maintenant, il ne manque qu’une version hybride pour concurrencer de gros joueurs comme le Toyota Highlander.

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