Collisions : les VUS intermédiaires protègent mal leurs occupants arrière
C’est un fait : les gros véhicules sont avantagés lors de collisions avec de plus petits véhicules. Toutefois, il y a encore beaucoup de place à l'amélioration.
On vous apprenait l’an dernier que le tiers des VUS intermédiaires avaient échoué au nouveau test de collision latérale de l’Insurance Institute for Highway Safety (IIHS) aux États-Unis. Un test qui se fait désormais à plus haute vitesse afin de refléter un grand nombre d’accidents qui causent des décès sur la route. L’organisme revient à la charge cette année.
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Au terme d’une nouvelle ronde de tests de collision frontale, l’IIHS a découvert que, malgré l’excellente protection qu’ils offrent à leurs conducteurs, la plupart des VUS intermédiaires ne protègent pas efficacement les occupants des places arrière – bien souvent des enfants.
Parmi les 13 modèles évalués, seulement les Ford Explorer et Mustang Mach-E ainsi que le Subaru Ascent et le Tesla Model Y ont décroché une bonne note.
Trois autres se sont contentés d’une note marginale, soit les Chevrolet Traverse, Toyota Highlander et Volkswagen Atlas. Malheureusement, les Honda Pilot, Hyundai Palisade, Jeep Grand Cherokee, Jeep Wrangler Unlimited (quatre portes), Mazda CX-9 et Nissan Murano ont obtenu un piètre résultat.
L’IIHS remarque que les constructeurs automobiles ont déployé beaucoup d’efforts pour améliorer les systèmes de protection et de retenue aux places avant, alors que ceux aux places arrière n’ont pratiquement pas évolué dans les 15 dernières années. En fait, le risque de subir une blessure mortelle serait 46% plus grand pour les occupants de la deuxième rangée, en se basant sur les données d’accidents.
Les nouveaux tests de l’IIHS se font avec un mannequin représentant une femme de petite taille ou un jeune de 12 ans positionné derrière le conducteur et mesurent les types de blessures les plus fréquemment observés.
Dans les VUS ayant obtenu la pire note, le risque que le passager arrière subisse des blessures à la tête ou au cou est jugé élevé. Le Wrangler, en particulier, n’a pas de rideau gonflable latéral à l’arrière et la ceinture sous-abdominale s’est déplacée vers l’abdomen durant le test de collision. Plusieurs modèles ont également un problème de tension avec les ceintures arrière.
La protection des passagers arrière ne fait pas encore partie des critères de l’IIHS pour attribuer ses prix « Top Safety Pick », mais ça va changer en 2024. L’institut américain resserre périodiquement ses exigences et c’est justement la raison pour laquelle un moins grand nombre de véhicules se vont vu décerner un tel prix pour 2023.
