WayRay Holograktor : le premier « métavers sur roues »

WayRay, une jeune entreprise suisse spécialisée dans les technologies de pointe et l’intelligence artificielle, vient de dévoiler un concept pour la conduite autonome du futur qui utilise la réalité augmentée holographique de manière sans précédent. En fait, elle le décrit comme le premier « métavers sur roues ».

Appelé Holograktor, le véhicule peut être conduit de manière conventionnelle, mais il promet surtout d’en mettre plein la vue aux occupants en mode sans conducteur, combinant les mondes réel et virtuel par superposition d’images, d’icônes, de lignes et autres éléments d’informations.

En fait, ça pourrait aller jusqu’à afficher des messages et des publicités qui tiennent compte des préférences et habitudes des utilisateurs. Le Holograktor, en partenariat avec Uber, deviendrait un véhicule commandité et le coût serait nettement réduit, explique le fondateur et chef de la direction, Vitaly Ponomarev.

Photo: WayRay

WayRay, dans laquelle ont déjà investi Porsche, Hyundai et la plateforme de commerce électronique chinoise Alibaba, désire avec ce concept passer d’un fournisseur de technologies avancées à un joueur important dans le monde des solutions de transport de demain.

Le design de l’habitacle ne comprend qu’un seul siège arrière, placé au centre et qualifié de « trône », parce que les recherches indiquent que plus de 80% des déplacements en Uber n’ont qu’un seul passager. Il y a quand même trois places en tout et chacune dispose de commandes et manettes ainsi que d’affichages à réalité augmentée holographique pour se divertir ou interagir avec du contenu.

Photo: WayRay

La technologie serait déjà prête à entrer en production, soit dans une version de série du Holograktor, soit en partenariat avec d’autres constructeurs automobiles.

Quant à l’extérieur du Holograktor, il est l’œuvre de WayRay en collaboration avec Sasha Selipanov, qui a déjà travaillé sur la Lamborghini Huracán, la Bugatti Chiron, la Koenigsegg Gemera et le concept Genesis Essentia. Les origines russes de ce celui-ci et du grand patron de WayRay expliquent également les formes triangulaires que l’on voit un peu partout, mais Selipanov avoue que le prisme qui figure sur l’album Dark Side of the Moon de Pink Floyd a aussi servi d’inspiration.

Photo: WayRay

Et si vous vous demandez ce qu’est la drôle de boîte sur le toit à l’arrière, que WayRay surnomme « la Crevette », c’est là que se trouve tout l’équipement nécessaire au système holographique pour le passager arrière, pour des raisons d’espace et de positionnement (celui pour les passagers avant est caché dans la planche de bord). Le Holograktor étant davantage conçu comme véhicule taxi, la compagnie soutient que l’esthétisme est moins important que l’expérience pour l’utilisateur.

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