La congestion s’intensifie à Montréal : l'avis d'Antoine Joubert
De passage à LCN, notre chroniqueur Antoine Joubert a discuté des enjeux et des problématiques liés à l’intensification de la congestion.
Avec plus de 105 000 véhicules de plus sur nos routes, Antoine explique que « près de Montréal, en périphérie [la circulation] est un cauchemar plus que jamais ».
- À lire aussi: Montréal au 195e rang mondial des villes congestionnées en 2020
- À lire aussi: Étude : élargir les autoroutes ne règle pas la congestion
Selon le chroniqueur, la hausse de la présence automobile sur les routes revient à une question de « contrôler l’environnement », un élément qui ne peut pas être accompli à bord du transport en commun.
Le transport en commun boudé
En ce sens, il faut que l’industrie s’adapte à cette nouvelle réalité et les transports en commun doivent « prendre conscience de la situation et prendre les mesures nécessaires pour rassurer les gens qui utilisaient le transport en commun et qui refusent de le faire depuis plusieurs mois ».
Selon une étude menée par l’organisme Transportation for America, la solution pour véritablement réduire la congestion regroupe plusieurs éléments. On suggère que les autorités se concentrent moins sur le débit de la circulation et davantage sur l’accessibilité aux différents lieux publics et milieux de travail.
Par ailleurs, des services de transport en commun plus efficaces sont une chose, mais il faudrait aussi penser à rendre les artères plus sécuritaires pour les piétons et les cyclistes afin que ceux-ci n’aient pas à utiliser leur auto pour faire de courts déplacements, par exemple.
