Mazda MX-5 2012: Beau temps en prévision!

Points forts
  • Machine à plaisir
  • Direction amusante
  • Position de conduite facile à trouver
  • Levier de vitesses charmant
  • Toit facile à manipuler
Points faibles
  • Habitacle très petit
  • Suspensions plutôt dures
  • Sourire de la calandre plus ou moins accepté
  • Coffre peu pratique
  • Visibilité arrière pauvre (avec toit relevé)
Évaluation complète

26 degrés Celsius… Environ 35 avec le facteur Humidex. C’est ce qu’il faisait la journée où votre humble et très compétent serviteur a pris les photos de la Mazda MX-5. Heureusement, ça va revenir bientôt!

La Mazda MX-5, c’est le soleil fait automobile, le bonheur sur quatre roues, la jeunesse éternelle, bref, je l’aime bien. Même si elle a gagné en dimensions et en poids au fil des différentes générations (elle en est rendue à la troisième génération depuis son dévoilement en 1990), la MX-5, qui autrefois s’appelait Miata, demeure encore une des plus petites à être vendue sur notre marché.

Depuis 2007, ce joli roadster est offert avec un toit rigide qui ajoute au plaisir de vivre, et ce, presque à longueur d’année. Pour autant que « longueur d’année » veuille dire pour vous printemps, été et automne! Ce toit réduit considérablement les bruits éoliens et environnants. Cependant, il est encore possible de s’approcher de ce qu’était la Miata des débuts, la seule, la vraie selon les puristes. Pour cela, il faut choisir le toit en toile!

L’esprit de la Miata

C’est la version que Mazda nous avait prêtée l’été passé, dans une autre vie j’ai l’impression. L’estivale voiture, est mue par un quatre cylindres de 2,0 litres développant 167 chevaux (158 avec la boîte automatique) et 140 livres-pied de couple. Ces chiffres ne sont pas impressionnants. Mais puisque la MX-5 n’est pas lourde (au maximum 1 200 kilos), les performances sont très correctes sans toutefois mériter des qualificatifs dithyrambiques. Non. Le plaisir de conduire la MX-5, il est ailleurs. Il est dans sa direction d’une précision de laser, dans son châssis très rigide, dans ses suspensions, pas très confortables mais juste assez fermes pour nous rappeler qu’on a affaire à une sportive et dans son levier de vitesses, à la course courte et précise. D’ailleurs, une MX-5 automatique n’a pas le même charme. Mais si quelqu’un ne veut pas jouer du levier, il ne lui faudrait surtout pas s’empêcher d’avoir une MX-5 automatique, question de ne pas bouder son plaisir! Même si le volant ne s’ajuste pas en profondeur, la position de conduite se trouve immédiatement, comme si la voiture se laissait apprivoiser avec plaisir. Les journalistes automobiles emploient souvent le terme « agile » en parlant d’une voiture. Si vous voulez savoir ce que ça veut dire, faites l’essai d’une MX-5!

Qui dit roadster dit cependant sacrifices… L’habitacle est pour le moins spartiate et il faut apprendre à voyager léger. À la défense de la voiture, il faut avouer que le coffre est de bonnes dimensions mais son ouverture, très petite et placée horizontalement, ne permet pas de transporter de trop gros objets. Comme par magie, le toit, une fois abaissé, ne vient pas réduire ledit coffre. Parlant du toit, mentionnons que celui qui coiffait notre voiture d’essai, fait en toile, s’abaisse le temps de cligner des yeux et d’une seule main, sans quitter son siège. Quiconque ne souffre pas d’une capsulite comme l’excellent mais « faible de l’épaule » journaliste qui écrit ces lignes, peut même relever le toit d’une seule main tout en demeurant assis. Ce toit n’est pas aussi étanche aux bruits que le toit rigide mais pour retrouver l’esprit de la « vieille » Miata, c’est le seul à considérer.

Le charme fait tout pardonner!

La MX-5, vous l’aurez compris, c’est de la Concession, avec un « C » majuscule… Les suspensions tapent dur, le moteur tourne toujours trop vite (2 900 tours/minute à 100 km/h sur le sixième rapport alors que la moyenne pour une telle cylindrée est d’environ 2 200), ce qui nous fait constamment chercher un septième rapport, la visibilité arrière — lorsque le toit est relevé — est pénible, le passager manque d’espace aux pieds, il est à peu près impossible de mettre une bouteille d’eau dans un porte-gobelet et d’utiliser le levier de vitesses de la transmission manuelle, il n’y a pas de pneu de secours et on ne peut l’utiliser l’hiver, à moins d’aimer le risque. Pour l'année-modèle 2013, Mazda reverra sa mignonne voiture. Sans doute que plusieurs de ces irritants seront choses du passé.

L’été reviendra, ne vous en faites pas. Et avec l’été, le beau temps. Et avec le beau temps, les cabriolets et roadsters… Celui de Mazda est sans aucun doute celui dont le rapport prix/plaisir est le plus élevé. La version de base (GX) débute à 28 995 $ tandis qu’à l’autre bout, la GT, plus luxueuse avec son toit rigide, ses sièges chauffants et sa boîte automatique optionnelle peut coûter jusqu’à plus de 41 000 $, ce qui commence à faire beaucoup. Selon nous, la GS est la voiture du juste milieu, ne serait-ce que pour son climatiseur, sa joyeuse boîte manuelle à six rapports, le réglage en hauteur du siège du conducteur et… le thermomètre extérieur qui vous indiquera, un jour pas très lointain, qu’il fait 26 degrés!

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