BMW Série 5 2011, la 6e génération

Estoril, Portugal- L’année-modèle 2011 marque le début de la sixième génération pour la BMW Série 5 qui fera son entrée au Canada en mars 2010 avec les modèles 535i et 550i. Depuis l’arrivée de la Série 5 en 1972, BMW a vendu plus de 5,5 millions d’exemplaires de sa berline de milieu de gamme à travers le monde, ce qui en fait l’un des modèles les plus importants de la gamme du constructeur bavarois. Au lancement mondial de cette nouvelle berline, nous avons eu l’occasion de prendre contact avec la 535i et son nouveau moteur 6 cylindres turbocompressé de 300 chevaux qui reçoit la désignation interne N55, et qui remplace le six cylindres à double turbo, appelé N54, qui équipait précédemment la 535i.

Un turbo plutôt que deux

Ce nouveau moteur à été développé pour réduire la consommation de carburant et les émissions polluantes et devient d’office le moteur « de base » de la Série 5. La principale différence entre le moteur précédent et le nouveau se situe au niveau de la turbocompression, le nouveau moteur (N55) n’étant équipé que d’un seul turbo qui comporte cependant deux entrées distinctes (TwinScroll) ce qui permet de réduire la longueur des tubulures d’échappement jusqu’au convertisseur catalytique assurant ainsi des émissions moins polluantes, surtout immédiatement après le démarrage, ce qui améliore le bilan de la marque à cet égard. Au chapitre des performances, le nouveau moteur N55 à simple turbo affiche des statistiques identiques à celle du N54 à deux turbos avec ses 300 chevaux et 300 livres-pied de couple, la principale différence entre ces deux moteurs étant que le nouveau atteint son couple maximal dès 1200 tours/minute soit 200 tours plus rapidement que le moteur à double turbos qui ne sera pas délaissé pour autant puisqu’il à été revu afin d’offrir plus de puissance et qu’il sera destiné à des modèles à vocation plus sportive, comme la nouvelle BMW 335is qui à été conçue exclusivement pour le marché nord-américain et qui sera disponible dès le mois d’avril en modèle Cabriolet et dès le mois de juin en modèle Coupé (voir autre texte sur la nouvelle 335is). Notons également que la nouvelle 5 reçoit une boîte automatique à huit rapports, toujours en vue d’améliorer la consommation et de réduire les émissions, et qu’il est possible de la contrôler en mode manuel au moyen de paliers au volant.

Le système Adaptive Drive : des réglages personnalisés

Sur le circuit d’Estoril, la nouvelle 535i fait montrée d’un aplomb remarquable et d’une agilité surprenante en conduite sportive même si ce n’est pas sa vocation première. La contribution du système Adaptive Drive, proposé en option, y est pour beaucoup puisqu’il est possible de sélectionner les modes « sport » et « sport + » pour bénéficier d’une réponse plus rapide à la commande des gaz ainsi qu’à la direction, d’un tarage plus ferme des suspensions et d’une intervention moins hâtive du système de contrôle électronique de la stabilité. Les modes « normal » et « confort » sont à privilégier pour une conduite plus relaxe ou lorsque l’on ne veut pas brusquer les passagers. Ainsi, le comportement de la Série 5 s’adapte au souhait du conducteur à la seule pression d’un bouton, courtoisie de l’électronique avancée. À cela, on peut ajouter la direction active qui fait en sorte que les roues arrière pivotent dans la même direction que les roues avant jusqu’à 2,5 degrés lorsque la vitesse de la voiture est supérieure à 60 kilomètres/heure assurant ainsi une bonne stabilité lors des changements de voie à haute vitesse. Lorsque la voiture roule sous les 60 km/h, les roues arrière pivotent alors dans la direction opposée à celle des roues avant ce qui facilite les maneuvres de stationnement avec cette nouvelle berline qui fait 40 millimètres de plus en longueur hors-tout comparativement à l’ancien modèle. Contrairement au modèle de génération précédente, la nouvelle 5 fait appel à une suspension avant à doubles triangles obliques ainsi qu’à une nouvelle suspension arrière composé de l’essieu Integral V, ces deux éléments permettant de bonifier à la fois le confort et la tenue de route de la nouvelle 5.

Une architecture commune avec la Série 7

Les dimensions accrues de la nouvelle 5 s’expliquent par le fait qu’elle partage sa plate-forme et ses suspensions avec la plus grande Série7. D’ailleurs, l’aspect le plus frappant de cette transformation est l’accroissement de l’empattement qui fait 80 millimètres de plus que celui du modèle précédent. Sur la route, on sent vraiment que le comportement de la nouvelle 5 s’approche beaucoup de celui de la 7, surtout lorsque les modes « confort » et « normal » sont sélectionnés. La contribution de la direction active se fait également bien sentir lorsque l’on enchaîne les virages en lacets typiques des routes de montagne en Europe puisque le pivotement des roues arrière en virage nous donne l’impression de conduire une voiture plus courte et plus agile.

Côté style, la filiation avec la Série 7 est assurée par la ligne portant sur les poignées des portières, ligne qui commence cependant à la roue avant plutôt que dès la partie avant de le voiture comme c’est le cas sur la 7. De plus, cette ligne prend plus de volume vers l’arrière sur la 5 afin de souligner son caractère plus dynamique. À l’avant, la calandre à deux naseaux est à la fois plus basse et plus large. À l’intérieur, la console centrale asymétrique est tournée vers le conducteur sur un angle de 7 degrés ce qui définit le caractère plus actif de la 5.

BMW Canada ne nous a pas communiqué le prix de sa nouvelle berline ou le coût des nombreuses options et groupes d’options qui sont typiques de la marque. Parmi les nouveautés, soulignons la disponibilité de l’option Park Assistant qui permet à la voiture de se stationner automatiquement sans que le conducteur ne tourne le volant, tout comme la Lexus LS et la récente Prius, ainsi qu’un système de caméras Surround View semblable à celui mis au point par Infiniti. Les données concernant les prix demandés devraient nous parvenir peu avant l’arrivée de ce nouveau modèle sur notre marché en mars 2010.

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