Un système d’autocollants colorés pour identifier les voitures polluantes à Paris

Depuis le 16 janvier dernier, les voitures immatriculées avant 1997 n’ont plus le droit de circuler à Paris en semaine. Plus précisément, ces véhicules ne peuvent plus se retrouver à l’intérieur d’une zone délimitée par l’A86, une autoroute qui encercle la capitale française à environ 20 kilomètres autour du centre-ville.

De plus, tous les autres véhicules doivent être identifiés par un système d’autocollants baptisé Crit’Air qui indique le taux de pollution émis par chaque voiture. Il y a six autocollants en tout commençant avec le vert qui identifie les voitures 100% électriques. Vient ensuite le collant mauve qui est apposé sur les voitures hybrides et les voitures à essence très économiques répondant aux normes Euro5 et Euro6 et construites après 2011.

Les voitures à moteur à essence qui répondent aux normes Euro4 (donc un peu plus polluantes sans pour autant être très néfastes pour l’environnement) et construites entre 2006 et 2010 ainsi que les voitures à moteur diesel immatriculées après 2011 sont dotées d’un collant jaune et représentent environ 23% du parc automobile parisien. La majorité des véhicules (43%) recevront un collant orange qui identifie les modèles équipés d’un moteur à essence construits entre 1997 et 2006 ou encore les voitures à moteur diesel 2006 à 2010.

Finalement, les voitures diesel lancées entre 2001 et 2005 reçoivent un collant rouge alors que les véhicules diesel 1997 à 2000 ont droit à un collant gris. Ces deux catégories peuvent également se voir refuser l’accès à la zone de circulation restreinte entourant Paris lorsque les conditions atmosphériques dans la capitale sont plus difficiles.

Évidemment, ce nouveau système fait couler beaucoup d’encre partout en France alors que d’autres villes pourraient bientôt emboîter le pas.

Comme il fallait s'y attendre, plusieurs ne sont pas d’accord, notamment car les classifications de voitures sont très larges et certains modèles, par exemple des véhicules hybrides construits avant 2006 qui s’avèrent parfois plus écologiques que d’autres voitures à essence construites après 2011, peuvent se retrouver dans des catégories qui ne font pas l’unanimité.

Malgré tout, il y a lieu de se demander si un tel système ne pourrait pas être implanté dans les grandes villes canadiennes un jour et si c'est le cas, quelle serait la réaction des automobilistes?

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