Les limites de vitesse, trop élevées ou trop basses ?

Si on se fie à la tendance actuelle dans les grandes municipalités, les élus semblent vouloir réduire les limites de vitesse dans les rues. Un peu partout au Québec, les limites affichées dans les villes sont généralement de 50 km/h. Toutefois, de plus en plus de quartiers voient cette vitesse réduite à 40 km/h. De nombreux automobilistes s'opposent à ces changements, prétextant que les voitures sont de plus en plus sécuritaires, fiables et solides et que ces caractéristiques ne sont pas appropriées pour cette nouvelle limite de vitesse urbaine.

D'autres prétendent que ces règlements n’ont pour but que d’augmenter le nombre d’infractions pour vitesse élevée. Le débat est loin d’être clos, mais il a été démontré que les limites de vitesse dans les quartiers urbains sont bafouées de façon régulière et cela cause des accidents qui sont parfois mortels. En réduisant la limite de vitesse, on veut sensibiliser les automobilistes à rouler plus lentement et à être plus attentifs à leur conduite.

Un autre grand débat est la vitesse autorisée sur les autoroutes du Québec. En effet, à part quelques exceptions, celle-ci est de 100 km/h, une limite qui est elle aussi continuellement ignorée par la majorité des usagers de la route. En effet, de nombreuses études ont démontré que la vitesse moyenne sur nos autoroutes est en fait de 120 km/h. Soulignons qu’à l’époque de l’Expo 67, la limite maximale de vitesse sur les autoroutes du Québec était de 112 km/h. Et si elle a été réduite de 12 km/h à une certaine époque, ce n’est pas pour des raisons de sécurité routière, mais uniquement pour diminuer la consommation de carburant, à la suite de la crise pétrolière des années 70.

Cela dit, la tendance actuelle dans les pays industrialisés n’est pas d’augmenter la vitesse sur les autoroutes, mais de la réduire pour des raisons de sécurité. Les voitures sont plus sécuritaires qu’auparavant, mais l’encombrement des routes incite les législateurs à abaisser ses limites afin de sauver des vies. 

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