Jeep Wrangler 2012, du nouveau dans la mécanique !

Points forts
  • Style distinct
  • Nouvelle mécanique améliorée
  • Plus civilisé
  • Redoutable en hors route
Points faibles
  • Consommation de carburant élevée
  • Pares-chocs en plastique moins robustes
  • Bruits de vent
Évaluation complète

Chaque fois qu’on me propose de prendre le volant d’un Jeep Wrangler, c’est avec plaisir que j’accepte l’offre. Pourquoi? Parce que le Wrangler diffère fortement des autres véhicules que je conduis normalement et surtout, parce qu’il me procure un sentiment de liberté et de puissance. On a l’impression d’être au volant d’un jouet et de pouvoir vaincre tous les éléments de la jungle — urbaine ou réelle. D’ailleurs, rares sont les véhicules qui font l’unanimité dans ma famille, mais dans le cas du Wrangler, c’est assuré à tout coup. Qui plus est, avec plusieurs versions vendues sous la barre des 30 000 $, le Wrangler est loin d’être inaccessible, chose plutôt rare concernant les bagnoles qui sortent de l’ordinaire.

Chaque fois que nous sommes en possession d’un Wrangler, la même envie nous traverse l’esprit : en profiter pour aller nous balader en hors route durant la fin de semaine. Ma conjointe, mes enfants et moi avons donc succombé à la tentation il y a deux ans, périple que vous pourrez litre dans mon texte intitulé Jeep Wrangler Unlimited 2009, seul un Jeep est un Jeep. Cette année, nous sommes restés sages et avons conduit le Wrangler comme une grande partie des acheteurs le font, soit sur la route, sans doute afin d’éviter de devoir passer des heures à le nettoyer avant de le remettre!

Nouveau moteur, nouvelle transmission

Pour 2012, le Wrangler profite de plusieurs nouveautés intéressantes. Voilà qui est assez rare pour un véhicule qui évolue lentement, surtout au chapitre de la mécanique. Ce dernier troque donc son moteur V6 de 3,8 litres pour le tout nouveau V6 Pentastar, moteur que l’on retrouve maintenant un peu partout à travers la gamme Chrysler / Dodge / Jeep. D’une cylindrée inférieure, 3,6 litres, le Pentastar apporte toutefois un surcroit de puissance, soit 285 chevaux par rapport aux 202 chevaux de l’ancien V6. Le couple est aussi en hausse, profitant bien au Wrangler. Outre un peu plus de pep, ce moteur favorise une meilleure économie de carburant, même si l’on demeure loin de celle d’une sous-compacte. Notre modèle d’essai, un Jeep Rubicon Unlimited, a obtenu une moyenne de 13,5 L/100 km.

Du reste, le Wrangler reçoit toujours la boite manuelle à six rapports de série, alors que la transmission automatique optionnelle dispose d’un rapport de plus, donc cinq au lieu de quatre. C’est un autre élément qui contribue à améliorer la consommation de carburant, tout en générant  une conduite plus silencieuse puisque les régimes moteur sont plus bas à vitesse de croisière.

Un Jeep familial

Au chapitre du style, le Wrangler a subi une légère refonte l’an passé, surtout à l’intérieur, mais l’extérieur demeure toujours fidèle à l’image du Jeep. On le sent macho, capable et robuste. La version Unlimited avec ses quatre portes ajoute certainement à l’aspect pratique du véhicule, lequel a une vocation beaucoup plus familiale, notamment avec sa banquette aux dimensions supérieures à l’arrière et son espace de chargement plus grand. Bien entendu, certains puristes vous diront que le Wrangler Unlimited ne sera pas aussi efficace en hors route avec sa longueur accrue, mais ses avantages compensent largement les possibles limitations dans le bois. Il y a quelques années, nous avons franchi le légendaire sentier du Rubicon au volant d’un modèle quatre portes et croyez-moi, il s’en est admirablement tiré.

L’habitacle du Wrangler demeure toujours un peu rustre, malgré la touche de raffinement apportée l’an passé. On retrouve les arceaux en acier destinés à protéger l’habitacle lorsqu’on se promène sans toit, alors que l’accent est mis sur un entretien aisé, plutôt que sur la richesse des matériaux. L’écran tactile multifonction qui intègre le système de navigation optionnel rend l’utilisation du système de sonorisation très simple et la qualité de ce dernier est à souligner. Soleil, cheveux au vent et bonne musique font toujours bon ménage!

Sur la route

Au volant, le Wrangler demeure un pur Jeep, même si l’on a rendu sa conduite un peu plus civilisée au fil des années. Le constructeur désire favoriser les aptitudes hors route du véhicule et cet élément ne va pas sans faire de concessions au chapitre du confort. C’est encore plus vrai dans l’édition Rubicon, avec ses pneus surdimensionnés de 32 pouces et sa suspension dédiée au hors route. Outre le fait de prétendre posséder le plus capable des Wrangler, la version Rubicon ne devrait vous attirer que si vous comptez l’exploiter dans les sentiers.

Le nouveau six cylindres fournit un surplus de puissance fort réjouissant par rapport à l’ancien modèle. Ce sont surtout les reprises plus énergiques que l’on apprécie, notamment en manœuvres de dépassement. La transmission automatique à cinq rapports autorise une conduite plus souple et silencieuse, mais comme c’est le cas avec l’ancienne mécanique, si vous sollicitez un peu trop le moteur, sa consommation vous rappellera à l'ordre assez rapidement. Quant à la direction, elle demeure largement démultipliée à basse vitesse, mais s’avère un peu plus précise à vitesse de croisière, engendrant une conduite rassurante.

Plus raffiné que jamais, le Jeep Wrangler 2012 diminue le compromis que l’on doit faire au sujet des équipements, des gadgets et de la conduite quotidienne. Les journalistes ont l’avantage de pouvoir rapporter le véhicule après une semaine d’essai et bien souvent, c’est suffisant pour assouvir notre « trip Jeep ».

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