Hyundai Elantra, politique des petits pas !

Cette année, nous avons essayé plusieurs véhicules Hyundai dans le cadre d’essais plus ou moins prolongés. Après avoir accepté de participer à notre programme d’essais étalés sur plusieurs mois, le représentant du manufacturier a jonglé avec les modèles, de telle sorte que nous avons roulé en Elantra pendant environ neuf semaines, entrecoupées de cinq semaines en Santa Fe. Nous nous interrogeons encore quant au bien-fondé de cette politique, croyant que ces prêts écourtés avaient pour effet de masquer une fiabilité problématique à long terme. Ce qui est peu probable puisque des essais antérieurs répartis parfois sur plus d’une année ont toujours abouti sur un bilan positif.
Avec ce bémol, voici tout de même ces deux demi-essais.

L’Elantra dorée qui nous a été prêtée représentait un bon compromis entre les modèles de haut de gamme et ceux de base, plus dépouillés. Avec sa boîte automatique, la climatisation et des roues en alliage, personne ne s’est plaint qu’elle n’était pas assez équipée. Cette berline est dotée d’une suspension arrière indépendante, tandis que les freins ABS et le système de répartition électronique du freinage sont de série. Les freins à disque sont aux quatre roues et six coussins de sécurité font partie de tous les modèles offerts.

Sa silhouette a été jugée passablement anonyme par tous ceux qui l’ont conduite, mais ces mêmes personnes ont apprécié son habitabilité aussi bien pour les places arrière qu’à l’avant où, les sièges ont été déclarés confortables, mais manquant de support latéral. Quant au tableau de bord, un commentaire résume bien l’impression générale : élégant et pratique. Tous les essayeurs ont bien aimé que les commandes soient à la portée de la main, ainsi que les cadrans indicateurs bleus. De plus, les trois gros boutons des commandes de la climatisation ont obtenu de bonnes notes. Les deux fiches 12 volts dans le vide-poche avant ont été estimées pratiques, car elles ont servi à alimenter notre système de mesure des données et notre ordinateur en même temps !Pour ce qui est du coffre, nous avons pu y caser toutes sortes d’objets.

Le moteur quatre cylindres 2,0 litres produit 138 chevaux et bénéficie du calage des soupapes continuellement variable. Ce qui a permis au moteur de réduire sa consommation d’essence. Celle-ci a été de 7,2 litres aux 100 km au cours de cet essai qui s’est déroulé sur une distance de 4 895 km. Et ceci, avec une transmission automatique à quatre rapports. Un rapport de plus aurait permis de réduire la consommation encore plus et de diminuer le silence dans l’habitacle.

Malgré des pneumatiques jugés « à être remplacés le plus rapidement possible », le comportement routier a reçu la note « correcte » en dépit d’une direction manquant de précision et passablement déconnectée de la route. Par contre, cette suspension plus souple qu’autre chose est confortable et permet de rouler sans trop de désagrément sur les routes atroces de la Belle Province. Ajoutons que l’un des essayeurs, adepte du régulateur de croisière, a accordé de bonnes notes à cet accessoire.
Finalement, au chapitre de la fiabilité, rien à déclarer. Il est vrai que ces tests écourtés ne sont sans doute pas représentatifs, mais rien à signaler concernant l’intégrité de la caisse, les éléments de l’habitacle ou encore de la mécanique. Un peu rugueux au début de l’essai, le moteur est devenu un peu plus discret.

Bref, compte tenu du prix de détail suggéré de l’Elantra, le rapport qualité-prix est incontestablement l’élément le plus positif suite à cet essai.

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