Toyota Yaris LE Hatchback, 2 000 kilomètres plus tard

Points forts
  • Économiquement impressionnante
  • Habitacle spacieux, malgré les apparences
  • Comportement plus sain et plus sécuritaire
Points faibles
  • Espaces de chargement (banquette utilisée)
  • Freinage un peu juste
  • Fermeté élevée du siège de la banquette
Évaluation complète

Cette année, nous avons pris le volant d’une Toyota Yaris hatchback LE à cinq portières pour nous rendre à Détroit, ou si vous préférez à ma 18e présence au salon de l’auto de Détroit. Ce n’est pas par hasard si j’ai choisi cette voiture, puisque je voulais me faire une meilleure idée de cette dernière après avoir mis à l’essai, antérieurement, la version précédente de la Yaris berline. Sachant fort bien au départ, que ces dernières, même si elles portent le même nom, qu’il s’agit de deux voitures extrêmement différentes et qui s’adressent chacune à une clientèle bien ciblée.

Un style plus mature

Cette nouvelle déclinaison de la Toyota Yaris, notamment dans sa version hatchback, profite d’un léger lifting qui lui octroie à la fois, un peu plus de maturité et de sex-appeal par rapport aux lignes associées à la version précédente. Toutefois, cette petite touche de voiture aguichante, ne peut être attribuée à la version berline, au style très conventionnel.

Beaucoup plus d’espaces qu’il n‘y paraît

La Toyota Yaris hatchback à cinq portières est selon moi, la version la plus intéressante. Côté finition et présentation, cette voiture se tire fort bien d’affaire par l’utilisation de matériaux solides, de qualité et de bon goût, malgré le fait que nous soyons en présence d’une voiture dite économique.

Même si le constructeur annonce cette petite voiture comme une cinq places, il n’est pas devin de constater que malgré ses dimensions modestes, la Yaris hatchback peut tout de même accueillir sans broncher quatre adultes, même de forte taille.

L’assise très haute et ferme des sièges baquets, répond adéquatement au style de confort que nous recherchions mon collègue et moi. Sachant fort bien que ce type d’approche à l’Européenne ne convient pas nécessairement aux désirs de certains automobilistes Nord-Américains. En ce qui nous concerne, nous nous sommes partagés le trajet en section de trois heures de route sans arrêt, ou presque et je peux vous confirmer que ni l’un ni l’autre, n’a senti la moindre fatigue après son quart de travail…

Les espaces de rangement sont nombreux, mais souvent de petite taille. Ses espaces de chargement peuvent varier entre 228 et 950, une fois la banquette entièrement abaissée. Revenir à deux, du salon de l’auto de Détroit avec des sacs remplis de pochettes de presse, c’a prend beaucoup de place et cette Yaris hatchback a gagnée son pari à ce chapitre, même qu’il lui restait encore un peu d’espaces à nous offrir. Mais, si vous partez deux couples à son bord, la Yaris hatchback deviendra alors beaucoup moins généreuse, au chapitre de ses espaces de chargement. La berline avec son coffre très large et profond saura mieux répondre à de tels besoins.

Mécanique fiable et des plus économiques

Pour 2009, les Toyota Yaris jettent toujours leur dévolu sur l’increvable moteur quatre cylindres de 1,5 litre, à injection et qui profite de la technologie du calage variable des soupapes VVT-i. Ce dernier développe une puissance de 106 chevaux à 6 000 tours et annonce un couple de 103 lb-pi à 4 200 tr/min. La version qui nous fut prêtée pour cet essai de type long parcours, disposait d’une boîte automatique à quatre rapports, très efficace.

Grâce à la légèreté de la voiture (1052g), ce moteur réagi avec force et rigueur à la moindre sollicitation venant de la pédale d’accélération. Toutefois, ce dernier peut se mettre aussi à rugir, si vous le solliciter un peu trop lors des accélérations de départ. Tout au long de notre périple de 2 000 km, ce moteur s’est fait très discret lorsque nous étions en mode ‘vitesse de croisière’ que nous avions fixée à 110 km/h.

La neige ne lui fait pas peur

Non, la petite Yaris de Toyota n’est pas uniquement une voiture de ville. Sur notre parcours pour se rendre à Windsor, nous avons eu droit à un peu de neige, mais heureusement sans bourrasque, sur un tracé d’environ 160 km, dont une cinquantaine sur fond de neige et de glace. Quand on dit que les p’tites voitures s’en tirent plus facilement que les grosses, dans de telles situations, il est clair dans mon esprit que cette Toyota Yaris répond très bien à cette définition. D’ailleurs, mon collègue et moi avons été impressionnés par son comportement face aux poids lourds, qui ne semblent pas l’impressionner, lorsque vient le temps de les dépasser.

Mais attention, cette petite effrontée demeure une voiture sensible au vent, mais à condition que les intempéries soient relativement fortes. A ce moment, il devient  plus sage de modérer ses transports avec cette dernière.

La puissance de l’économie
Après avoir fait roulé près de 2 000 km au volant de cette voiture, sur la grand route à vitesse constante (110 km/h), notre Toyota Yaris à boîte automatique annonce une consommation de carburant de 7,0 li/100 km. En usage quotidien, cette dernière présente un bilan de 7,6 li/100 km, et ce en période hivernale.

L’opinion de mon collègue Henri Michaud

Lui aussi, il a bien apprécié cette voiture. Il a été impressionné par l’insonorisation de cette dernière, son vaste pare-brise, ses sièges enveloppants et confortables et la rapidité du chauffage. Il a été agréablement surpris par le comportement et la consommation de la Yaris. En contre partie, l’instrumentation centrale demande une certaine adaptation et il trouve que les porte-gobelets font piètre figure. Pour ce dernier, l’espace cargo est très, voire trop petit pour répondre à certains besoins…

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