Si peu de temps... et tant à faire!

La dernière fois que nous vous avons causé de l’évolution de notre Mustang, elle sortait de l’atelier de peinture. Depuis ce jour de novembre où elle est passée de couleur tôle à son Nightmist Blue, une teinte qui lui va à ravir d’ailleurs, les professeurs et les étudiants de l’ÉMÉMM (École des métiers en équipement motorisé de Montréal) n’ont pas chômé. Ils se sont d’abord attaqués aux portes en y installant les poignées et les vitres. Ça a l’air simple, écrit comme ça, mais c’est de l’ajustement au cube. Et encore, ils ne pouvaient pas les ajuster parfaitement puisqu’ils devaient attendre que le toit en toile soit installé pour peaufiner l’assemblage.

En attendant que ledit toit se retrouve sur la voiture, ils ont eu tout le loisir d’installer les feux arrière, les pare-chocs, le réservoir d’essence, les phares et la grille avant, les logos et les lettres formant le nom Mustang et j’en oublie. En même temps, l’équipe de la mécanique installait les différents accessoires au moteur (carburateur, pompe à eau, poulies, alternateur, tuyaux, radiateur, entre autres).

Originale jusqu’aux pneus

Dans un souci d’originalité, nous avons opté pour des pneumatiques à plis plutôt que pour des pneus radiaux. La Mustang est chaussée de B.F. Goodrich 7.35 x 14, l’équivalent de 195/75R14. Pour une personne habituée à conduire des voitures dotées de pneus radiaux, il peut être difficile de s’adapter aux pneus à plis. Ces derniers n’assurent pas la même tenue de route surtout sous la pluie, ils suivent plus fidèlement les ornières de la route et s’avèrent moins confortables. La personne qui gagnera la Mustang sera avisée de ce fait.

La Mustang se tape 150 km

La Mustang devant être prête à entrer au Salon de l’Auto de Montréal aux alentours du 12 janvier prochain — ce qui laisse peu de journées d’école —, le toit a été installé par une firme spécialisée, Rembourrage R. Robert et Fils de Notre-Dame-des-Prairies. Ce genre de travail demande énormément d’heures d’ajustements. Quelques jours plus tard, la Mustang revenait au bercail sur une remorque, avec son toit en toile et, en prime, des sièges parfaitement rembourrés et un plancher recouvert d’un beau tapis bleu.

Le plus récent défi auquel ont été confrontés les étudiants et les professeurs de l’ÉMÉMM est d’éviter de trop abîmer la peinture en installant les diverses pièces. Ça arrive inévitablement mais quand les dégâts se limitent à quelques retouches ici et là, on s’en tire à bon compte. Notre Mustang devra repasser par l’atelier de peinture, question de recevoir des retouches mais aussi un bon polissage avant de faire son entrée triomphale au Salon de l’auto.

Même si ce que vous venez de lire laisse penser que tout est terminé, ou presque, il n’en est rien. Au moment de la prise des dernières photos, le 14 décembre, l’échappement et la canalisation d’essence n’étaient pas encore posés. Il restait à installer les panneaux intérieurs, les sièges, le nouveau volant, le rétroviseur, finaliser le montage du moteur, démarrer pour la première fois ledit moteur. Des détails, quoi!

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