Mazda5 2011: Style innovateur, meilleure routière

Tel que publié dans le Guide de l'auto 2011

La nouvelle Mazda5 est l’un des modèles les plus populaires au Canada. Commercialisée au pays depuis 2006, elle se classe au second rang des véhicules Mazda les plus vendus, un peu en retrait par rapport à la Mazda3. Il suffit d'ailleurs de jeter un coup d'œil sur les véhicules qui circulent sur les routes pour se rendre compte de sa grande popularité.Compte tenu de sa cette popularité, il était important de viser juste.

La bonne recette

Si la Mazda5 a été aussi populaire au fil des années, c'est que l'ensemble de ses caractéristiques répond aux attentes et besoins de beaucoup de gens. Il s'agit en fait d'une fourgonnette compacte capable d'asseoir six personnes, dont les dimensions extérieures et la maniabilité en font un véhicule urbain fort apprécié. Il faut également souligner la présence de portes coulissantes, ce qui est pratique pour tout le monde.

Un autre avantage de ce véhicule est la polyvalence des sièges arrière. Il est possible, en un rien de temps, de transformer cette Mazda en un véhicule quatre places, ce qui permet de transporter quand même une bonne quantité de bagages. Par contre, les sièges cinq et six sont réservés à des personnes de petite taille ou de jeunes enfants. De plus, une fois ces sièges déployés, la capacité de chargement du coffre est plus que limitée.
En outre, un espace de rangement placé sous chaque siège capitaine de la seconde rangée permet d’y cacher de petits objets.
Un autre élément que j'ai toujours apprécié sur ce véhicule, en plus de sa polyvalence, c'est son agrément de conduite.

Bref, la Mazda5 a connu une bonne popularité en étant polyvalente, agréable à conduire et en se vendant à un prix très compétitif.

Le raffinement prime

Les ingénieurs attitrés au développement de la nouvelle génération ont pris soin de conserver tous les acquis positifs que proposait cette fourgonnette compacte. C'est ainsi qu'ils ont gardé les mêmes dimensions, la même silhouette si caractéristique ainsi que les portes coulissantes. Quant à l'habitacle, il s’ouvre sur la même configuration que précédemment et personne ne s'en plaindra.
Par ailleurs, la carrosserie a été passablement modifiée. On retrouve des volutes parcourant les parois latérales, ce qui donne beaucoup de caractère à cette fourgonnette. Ce design est inspiré des véhicules-concepts réalisés selon la philosophie de design Nagare qui a été pendant longtemps la source d'inspiration les stylistes d'Hiroshima.

La partie avant a également été redessinée afin de l'harmoniser avec les autres modèles de la marque. On retrouve donc cette grille de calandre en forme de sourire qui déplaît à certains et qui plaît à plusieurs. À l'arrière, les feux sont placés horizontalement et sous la ceinture de caisse, ce qui permet de les harmoniser avec les volutes des parois latérales.

Dans l'habitacle, les sièges me semblent un peu mieux rembourrés qu’auparavant tandis que la qualité des tissus est demeurée la même. Le tableau de bord bénéficie d’une refonte complète et ce n’est pas à inscrire dans la colonne des moins. Le coffre à gants possède maintenant deux espaces de rangement, l'un par-dessus l'autre, doublant ainsi pratiquement sa capacité de rangement. Les cadrans indicateurs sont plus ou moins similaires et les deux cadrans principaux sont nichés dans une nacelle dont la partie supérieure est quelque peu pointue au lieu d'être en demi-lune. J'aurais aimé qu'on déplace les commandes de la radio. Le gros bouton central qui sert à syntoniser les postes est souvent confondu avec celui du volume. Autre détail à souligner, avec la version dotée de la boîte manuelle à six rapports, lorsqu'on enclenche la marche arrière ou le premier rapport, il est possible de heurter l'un des boutons de commandes de la climatisation. Précisons au passage que le système de navigation par satellite n'est pas disponible et j’applaudis cette décision. Dans cette fourchette de prix, mieux vaut se procurer un système indépendant.

Du plaisir

Une Mazda doit être une bonne voiture, mais elle doit également être un véhicule agréable à conduire, qui a de l’âme. On ne parle pas de performances absolues, mais d'un agrément de conduite associé à une bonne tenue de route et à des performances correctes de la part du moteur.
J'ai toujours apprécié la Mazda 5 pour son agilité et son agrément de conduite. Il ne faut pas en conclure qu'il s'agit d'une sportive, mais c'est un véhicule polyvalent drôlement pratique et agréable à conduire. De plus, avec la possibilité de commander une boîte manuelle à six rapports, les amateurs de conduite un peu plus inspirée pourront s'amuser à passer les rapports eux-mêmes.
Notre version d'essai était dotée d'une boîte manuelle à six rapports et celle-ci est relativement bien étagée. Elle est associée au moteur quatre cylindres de 2,5 litres qui remplace le 2,3 litres précédent. Avec une puissance de 157 chevaux et 168 lb-pi de couple, c'est suffisant pour avoir des performances satisfaisantes. Les accélérations sont dans la bande des 10,0 secondes et les reprises sont un peu plus rapides. Bref, vous ne vous ennuierez pas au volant.

Pour finir, disons qu’il s'agit d'un véhicule qui a progressé de la bonne façon, qui est toujours compétitif au chapitre des prix. On ne peut que conclure que Mazda va continuer à vendre avec succès ce modèle au cours des années à venir.

Feu vert

Moteur 2,5 litres
Habitacle polyvalent
Bonne tenue de route
Silhouette élégante
Portes coulissantes

Feu rouge

Certaines commandes à revoir
Troisième rangée de sièges exiguë
Absence de rouage intégral
Boutons de climatisation à reloger

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