Le grand retour de Lada au Canada

Le constructeur russe serait en train de planifier un retour sur le marché canadien en 2019, vu la grandissante popularité des minivoitures abordables telles que la Nissan Micra, la Chevrolet Spark et la Mitsubishi Mirage.

Disparu du marché canadien depuis 1998, Lada s’est modernisé au fil du temps et propose désormais des produits au goût du jour. Ou presque. Maintenant sous le giron de l’Alliance Renault-Nissan, actionnaires à 50,01%, Lada-AvtoVaz est toujours le plus grand constructeur d’automobiles en Russie, et caresse désormais des idées de grandeur.

Dans sa gamme de produits actuels, on retrouve la sous-compacte Lada Granta, disponible en formats berline et hatchback cinq portes. Sous le capot, un quatre cylindres de 1,6 litre doté de 16 soupapes, à injection électronique, produisant jusqu’à 118 chevaux. De plus, la Granta Sport se veut une édition de performance. Tiré du site Internet du constructeur : « Le monde de la Granta Sport est rempli de conduite, de vitesse et de négation de clichés. »

Photo: Lada AvtoVaz

Il y a également la Lada Kalina, également une sous-compacte en formats hatchback cinq portes et familiale, avec la même motorisation que la Granta. Outre la Kalina Sport plus dynamique, on propose la Kalina Cross, une version haute sur pattes de la version familiale et dotée de contours d’ailes en plastique, de longerons de toit et des pneus tout terrain. « La conduite géométrique hors route de la Kalina Cross rivalise avec celles de sérieux véhicules tout terrain! »

La Lada Priora, berline sous-compacte, dispose également d’un quatre cylindres de 1,6 litre, celui-ci produisant au plus 106 chevaux. Sa consommation mixte ville/route est évaluée à aussi peu que 6,9 l/100 km. « Le pare-chocs arrière de la Lada Priora est devenu plus stylisé et fonctionnel. Sa partie inférieure, qui devient rapidement bosselée et boueuse, est de couleur noire, alors que la partie supérieure est toujours la même couleur que la cabine. »

La berline Lada Vesta, un des plus récents ajouts à la gamme, est de taille compacte. Le quatre cylindres de 1,6 litre figure comme moteur de base, mais un quatre cylindres de 1,8 litre avec 122 chevaux propulse les versions plus huppées. Boîte automatique, système multimédia avec écran tactile de sept pouces, connectivité Bluetooth, port USB, caméra de recul, coussins gonflables frontaux et latéraux; la Vesta propose un équipement complet. Parmi les qualités hivernales de la Vesta, on retrouve des serrures de portes à l’épreuve de la glace, un système de chauffage efficace et « la neige qui n’entre pas dans la voiture lorsque l’on ouvre la porte. »

Le Lada XRAY, un multisegment urbain très tendance, propose un quatre cylindres de 1,8 litre développant 122 chevaux et une boîte automatique, les mêmes que ceux de la Vesta. Avec une consommation combinée de 6,8 l/100 km, le XRAY est écoénergétique à souhait. Parmi l’équipement disponible, on retrouve des sièges avant chauffants, un pare-brise chauffant et des essuie-glaces à capteur de pluie, parfait pour les hivers du Québec. D’ailleurs, la boîte automatique a été, selon le site Internet de Lada, « conçue pour la Russie, et donc n’est pas affectée par la température extérieure. De plus, elle dispose de la pleine fonctionnalité d’une boîte manuelle, y compris le frein moteur et la possibilité de sortir d’un banc de neige en tanguant. »

Photo: Lada AvtoVaz

Le Lada Largus, c’est le modèle pour la famille. Son long empattement de 2 905 mm procure de l’espace pour cinq à sept personnes, selon la configuration de l’habitacle. Au choix pour motiver ce véhicule de 1 370 kilogrammes, un quatre cylindres de 1,6 litre développant 87 chevaux dans sa version à 8 soupapes, ou 102 chevaux dans sa version à 16 soupapes. Le Largus dispose d’une carrosserie au style « amical », mais avec une touche de robustesse grâce à ses crochets de remorquage exposés. Selon le constructeur, « certains véhicules ont été conçus pour battre des records de vitesse, d’autres pour impressionner tout le monde avec leur brillant design. Largus a été créé pour la vraie vie. Il peut conduire la route comme une voiture sport ne le peut. »

Et puis, il y a le légendaire Lada Niva, la Mercedes-Benz Classe G des Russes. Disponible en versions à trois et à cinq portes, le Niva 4X4 dispose encore et toujours d’un quatre cylindres de 1,7 litre, maintenant doté de l’injection multipoint pour produire 83 chevaux. Un vrai coureur des bois, le Niva plaît encore par sa construction solide et la simplicité de sa mécanique. « C’est un véhicule légendaire qui ne peut vivre sans émotion forte. Il a conquis le Pôle Nord et l’Everest, a participé au rallye Paris-Dakar et a domestiqué l’Antarctique. »

Photo: Lada AvtoVaz

Lors d’une entrevue pour un média russe, le chef de la direction de Lada, Vladimir Unavrilov, a annoncé que le constructeur envisageait de s’attaquer au marché nord-américain dès 2019, en débutant par le Canada et particulièrement le Québec. « Qui ne se souvient pas de Lada au Québec? Personne, même après toutes ces années. C’est un marché friand de petites voitures abordables, et l’occasion est belle pour retrouver notre place dans le cœur des habitants du Québec. »

Pour l’instant, le réseau de distribution n’a pas été confirmé. Toutefois, deux options s’offrirait à Lada, soit de partager le plancher de vente des concessionnaires Nissan, ou de Mitsubishi, dont l’Alliance Renault-Nissan est actionnaire à 34% depuis l’an dernier.

Une histoire à suivre.

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