Essai longue route - La Cabot Trail en Mazda MX-5 : Deuxième partie

Savez-vous quel est le principal avantage de ne pas avoir d'itinéraire ni d'horaire fixe à suivre?

Il est si facile de changer de trajet...

Au moment de terminer la rédaction de la première partie de notre périple vers le Cap-Breton pour parcourir la Cabot Trail en Mazda MX-5 2016, on  se trouvait à Edmundston, au Nouveau-Brunswick. Notre plan originel était simple. Nous devions rouler à toute vapeur vers la Nouvelle-Écosse, quitte à devoir suivre l'autoroute pendant encore plusieurs heures.

Question existentielle

Mais après un arrêt pour remplir les réservoirs (soit dit en passant, il est possible de parcourir près de 550 km avec un seul plein à bord de la Miata, mais nous devions constamment arrêter pour ravitailler la moto...), une question importante s’est imposée : pourquoi diable sommes-nous si pressés d'arriver à destination? Après tout, il serait beaucoup plus plaisant de délaisser l'autoroute  et profiter des petites routes et des panoramas...

Nouveau plan de route — sujet à changements au gré de notre volonté : nous suivrons les routes secondaires vers Fredericton, où nous trouverons un endroit pour dormir. Ensuite, il suffira de suivre la boussole lorsqu'elle pointe vers l'est pour s'approcher tranquillement de notre destination.

Une nuit au musée

Après une nuit passée à Edmundston dans un sympathique camping doublé du Musée des voitures d’autrefois abritant une Bricklin (seule voiture construite dans la province) à voir dans notre galerie photo, nous avons cheminé à travers le Nouveau-Brunswick, longeant l'autoroute 2. C'est à ce moment que la MX-5 a réellement révélé ses charmes.

Dans son habitat naturel

Ce petit roadster n'a pas été pensé pour rouler paisiblement sur les grandes autoroutes aseptisées Elle peut le faire, mais ce n'est pas son point fort. C'est sur les chemins tortueux qu'elle révèle les qualités de son châssis, sa maniabilité et son poids plume. La route 105 m’a donné amplement de changements d'élévation et de courbes serrées pour me faire comprendre à quel point j'ai bien fait de convaincre Mazda de me prêter une MX-5. 

On teste le toit ouvrant

La seule chose qui a (littéralement) fait ombrage au tableau fut la météo; le ciel passait du bleu à un orage en l’espace de quelques minutes! Aucun problème. Ça m’a fait apprécier le toit souple qui se replie manuellement d'une seule main. Si la Miata ND a perdu le toit dur à ouverture/fermeture automatique de sa devancière,  la toile qui le remplace est tellement simple à manipuler qu'on ne regrette rien.

La journée du 6 août s'est terminée dans un petit camping sur le bord de la route 105 (près d'Oromocto, dans la région de Fredericton). Là, nous avons monté la tente sous la pluie pour ensuite essayer de dormir malgré le passage des camions.

Direction Nouvelle-Écosse

À notre réveil, la situation était idyllique; il faisait beau, il faisait chaud et les nuages qui nous avaient tenu compagnie n'étaient plus qu'un mauvais souvenir! Je ne me suis pas fait prier pour reprendre le volant!

Le tracé que nous avons choisi d'emprunter (la 105, puis la 112) suivait une rivière avant d’entrer dans les terres. Mis à part un détour inattendu à cause d’une route fermée à la circulation, la balade fut sans histoire. Nous avons continué jusqu'à Moncton, où la MX-5 a reçu un lavage bien mérité. Une fois cette ville dans le rétroviseur, nous avons enfin passé la frontière de la Nouvelle-Écosse.

Je vous écris maintenant de cette province maritime, plus exactement de la ville d'Amherst (et encore plus précisément du pub Duncan, qui m'a gentiment offert son WiFi en échange de quelques bières...). Si tout va bien, nous devrions être au Cap-Breton d'ici deux jours.

Mais il est encore possible que ça change...

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