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Problèmes de peinture chez Honda : l’indemnisation est approuvée

L’entente visant à indemniser les clients de Honda dont le véhicule a souffert d’une peinture qui décolle a été approuvée cette semaine par le juge Martin F. Sheehan de la Cour supérieure du Québec. Celui-ci l’estime « juste, raisonnable et dans l’intérêt fondamental des membres ».

Rappelons que l’action collective autorisée en 2019 contre Honda Canada avait mené à une proposition d’entente entre le constructeur et les avocats de la partie demanderesse le 25 juin dernier.

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Cette action avait été lancée au nom de tous les Canadiens ayant possédé une Honda Civic 2006 à 2013 ou une Acura CSX 2006 à 2011 dont la peinture a connu des décollements par plaques (délamination) et/ou une dégradation accélérée alors que le véhicule était âgé de moins de huit ans. Environ 150 000 pourraient être concernés, dont près de 30 000 au Québec.

Photo: Acura Canada Inc.

L’indemnisation pourrait totaliser jusqu’à 27 millions $, soit un maximum de 2 675 $ par propriétaire admissible. Tel que mentionné dans notre article précédent, les bénéfices se détailleraient comme suit :

  • le remboursement des frais de peinture corrective antérieurs, allant jusqu’à 2550 $ ;
  • la réparation en nature (c’est-à-dire la réparation de la peinture), allant jusqu’à 2550 $ ;
  • une indemnité en argent d’un montant réduit tenant lieu de Réparation en nature, allant jusqu’à 1530 $ ;
  • une compensation pour perte à la revente, allant jusqu’à 1530 $ ;
  • une compensation additionnelle de 125 $.

Six mois

En vertu de l’entente, les membres de l’action collective auront six mois pour présenter une réclamation, et ce, à partir du 1er octobre 2022. Bien sûr, des pièces justificatives seront nécessaires. La firme PricewaterhouseCoopers LLP Canada (PwC) agira à titre d’administrateur des réclamations et elle commencera à envoyer des chèques vers l’automne 2023.

À propos, les personnes qui ont acheté un de ces véhicules à l’état usagé présentant déjà des problèmes de délamination ne sont pas couvertes par l’entente, car on présume que le prix du véhicule a été conséquemment révisé à la baisse. Une réclamation serait quand même possible si le véhicule était exempt de vices au moment de l’achat et que, preuves à l’appui, les problèmes de peinture ont commencé à se manifester par la suite.

Pour en savoir plus, visitez le site civiccsxactioncollectivepeinture.ca.

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