Toyota Sequoia, plus utilitaire que sportif, ce VUS!

Toyota a profité du dernier Salon de l’auto de Détroit pour présenter son nouveau Sequoia à la presse canadienne.  Si le nom Sequoia vous est inconnu, ne vous inquiétez pas!  Ce véhicule est tellement peu commun sur nos routes qu’on l’oublie facilement.  Et plus les prix de l’essence augmentent, plus on a envie de l’oublier!  Car le Sequoia est un VUS pleine grandeur, au même titre que les Chevrolet Tahoe, Ford Expedition et GMC Yukon.  Et même avec ses lignes toutes nouvelles, Toyota n’espère pas en vendre plus de 1000 par année au Canada.

Véhicule très utilitaire et très luxueux

Le Sequoia est construit sur le châssis de la camionnette Tundra, ce qui implique un cadre à longerons d’une robustesse quasiment émouvante.  Le moteur est un V8 (quoi d’autre?) de 5,7 litres de 383 chevaux et 403 livres-pied de couple.  Cet amateur d’essence se fait tout de même fort moderne avec son double arbre à cames en tête et son calage infiniment variable des soupapes intelligent (VVT-i).  Toyota revendique 16,3 litres au cent kilomètres, combiné ville/route mais cette estimation me semble très, très optimiste.  Disons que 18 litres devrait être plus près de la moyenne, compte tenu que le poids à déplacer est de plus de 2 700 kilos.  Un essai prolongé nous informera davantage à ce sujet.  Tant qu’à être dans les poids et mesures, notons que le Sequoia peut tirer une remorque de 7 500 à 9 000 livres, selon la version. Une boîte automatique à six rapports relaie la cavalerie à un rouage 4x4 des plus performants.  Essayé dans un sentier relativement difficile (en tout cas, beaucoup plus difficile que ce qu’un Sequoia ne connaîtra jamais dans sa vie!), le véhicule nous a prouvé ses compétences, surtout lorsque le mode 4Low (gamme basse) est engagé.

Un autre moteur, un V8 de 4,7 litres est aussi proposé.  Ses 276 chevaux et 313 livres-pied de couple risquent peu d’impressionner le type d’acheteur du Sequoia.  D’ailleurs, Toyota reconnaît que cette version sera peu populaire. Dans ce cas, la transmission automatique ne compte que cinq rapports.

Trois niveaux d'équipement

Trois niveaux d’équipement sont proposés : SR5 (4,7 litres), Limited et Platinum.  Si, mécaniquement, ces deux dernières versions s’avèrent identiques, il ne faut pas passer sous silence le fait que les suspensions avant et arrière sont plus sophistiquées sur le Platinum.  Tout comme ce dernier, le Limited jouit de pneus de 20" tandis que le SR5 fait figure de pauvre avec ses roues de 18".  Outre ces considérations bassement techniques, le Sequoia (qui, en passant, est le plus gros VUS distribué par Toyota au Canada, plus gros même que le FJ Cruiser) jouit d’un équipement relevé, même dans la version de base.  Le SR5 et le Limited peuvent accueillir huit passagers tandis que le Platinum n’en accommode que sept!

Une fois qu’on a vaincu l’impression de grosseur (ce n’est pas vraiment une impression!), le Sequoia présente un comportement des plus civilisés.  Le confort est notable, le silence de roulement impressionnant, les suspensions pas trop molles et les performances (avec le 5,7 litres essayé) fort relevées.  Le Toyota Sequoia mettra le pneu dans les salles de montre vers la fin février et c’est à ce moment que les prix, assurément corsés, seront dévoilés.

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