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Dodge Charger 2019 : un muscle car conçu pour servir à l’année

Évaluation
Cote du Guide de l'auto
3,0/5
Évaluation complète

Points forts

  • Tout pour plaire aux nostalgiques
  • V6 plus que suffisant
  • Rouage intégral pratique

Points faibles

  • Valeur de revente
  • Segment en perte de puissance
  • Absence du jumelage V8 et rouage intégral

Loin de nous l’époque où la Dodge Charger n’était disponible qu’avec les roues motrices arrière. En effet, depuis 2007, cette berline américaine propose les quatre roues motrices. Et Dodge prétend qu’elle est conviviale même l’hiver.

C’est ce que nous venons tout juste de revérifier sur la neige et la glace.

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Un V6 qui suffit

Si l’on désire profiter du rouage intégral, il faut toutefois faire une croix sur le moteur V8 HEMI. Sur les V8 HEMI, devrais-je dire, parce que la Charger peut être propulsée par celui de 5,7 L, celui de 6,4 L ou celui de 6,2 L qui est suralimenté. L’éventail ne pourrait être plus vaste. Pour revenir au rouage intégral, il faut en effet se contenter du V6 Pentastar de 3,6 L. Développant 300 chevaux-vapeur et un couple de 264 livres-pied, il assure un minimum de performances.

Photo: Sylvain Raymond

Évidemment, il ne profite pas du même souffle que les V8, mais il convient parfaitement pour un usage quotidien.

Sur la neige et la glace, la Charger s’est avérée efficace. Cela dit, étant donné qu’il s’agit d’un système à quatre roues motrices réactif, l’arrière-train a le temps de décrocher une fraction de seconde. Plaisir garanti!

Un système multimédia qui frôle la perfection

J’ai l’impression d’en faire mention chaque fois qu’il est question d’un produit FCA. Le système multimédia est intuitif, rapide et terriblement facile à consulter. Quand quelque chose me déplaît, je ne me gêne pas pour le dire. Mais à l’inverse, il est aussi primordial de souligner les bons coups. Bien des constructeurs auraient avantage à s’inspirer du système Uconnect.

Photo: Sylvain Raymond

Et la consommation?

Malgré que l’on ait affaire à un V6 et non un V8, la consommation demeure élevée. Très élevée. Pour un trajet de près de 300 kilomètres, l’ordinateur de bord a enregistré une consommation de 13,2 L/100 km. Cette donnée est supérieure à celle avancée par Ressources naturelles Canada, soit 11,0 L/100 km. En revanche, cette cote fournie par l’agence gouvernementale est à peine plus élevée que celle des Toyota Avalon (9,4 L/100 km) et Nissan Maxima (9,9 L/100 km) qui ne peuvent être livrées qu’avec les roues motrices avant.

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Un confort que l’on apprécie

À bord d’une berline pleine grandeur, on s’attend à du confort. Et dans le cas de la Charger, on n’est pas déçu à ce chapitre. Les sièges sont amplement rembourrés.

Photo: Sylvain Raymond

Commercialisée pour la toute première fois en 1966, la Charger s’est vu greffer deux portières supplémentaires lors de sa réapparition sur le marché quarante ans plus tard.

Dans un segment où les Ford Taurus, Buick LaCrosse et Chevrolet Impala disparaîtront et que la Chrysler 300 menace d’accrocher ses patins, les joueurs restants sont peu nombreux. En fait, les Kia Cadenza, Nissan Maxima et Toyota Avalon deviendront les seules berlines pleine grandeur offertes au pays aux côtés de la Charger. Misant à fond sur la nostalgie avec entre autres une puissance digne de véritable muscle cars et des couleurs rappelant celles des années 60 et 70, Dodge semble bien tirer son épingle du jeu.

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