Land Rover G4 Challenge, à la découverte du pays de Genghis Khan

Oulan-Bator, Mongolie - « Conduire dans un pays oublié par le temps avec Uugii, « Father » et les membres de l’équipe de reconnaissance du Land Rover G4 Challenge. » Voilà ce que je réponds maintenant lorsque l’on me demande quelle à été mon expérience la plus mémorable à ce jour en tant que chroniqueur automobile. La mission était simple : se rendre en Mongolie pour rejoindre l’équipe chargée d’identifier les meilleurs sites de compétition pour le Land Rover G4 Challenge qui est reconnu comme étant l’équivalent d’une épreuve Olympique pour la course d’aventure. En 2009, des équipes mixtes (un homme et une femme) en provenance de 18 pays se livreront à cette compétition qui durera un mois et au cours de laquelle elles devront marquer des points lors d’épreuves de conduite hors-route, de kayak, de vélo de montagne et d’alpinisme. Pour vous donner une bonne idée de ce que représente le Land Rover G4 Challenge, imaginez un croisement entre les séries télé « Survivor » et « The Amazing Race ».

Le Land Rover G4 Challenge aura donc lieu l’an prochain en Mongolie, où Genghis Khan est encore et toujours adulé comme un demi-dieu, et où Marco Polo est devenu l’un des conseillers les plus influents de son petit-fils Kubilai qui est également devenu le grand chef de l’empire mongol. La Mongolie à été retenue comme le pays idéal pour le Land Rover G4 Challenge en raison de sa grande diversité géographique avec ses chaînes de montagnes, son désert aride et ses immenses steppes qui se perdent dans l’horizon, et du fait qu’il s’agit du pays le moins peuplé au monde avec seulement 2,8 millions d’habitants pour 1,566,500 kilomètres carrés. Au cours des derniers mois, une petite troupe d’experts est partie en reconnaissance dans ce pays immense et je suis allé les rejoindre pour une expédition de quatre jours au volant de Land Rover LR2 et LR3 de Dalanzadad à Bayankhongor. Notre petite équipe était menée par Devlin Fogg, un sud-africain qui a déjà participé à une édition précédente du Land Rover G4 Challenge et qui est maintenant le directeur des compétitions pour cet événement. Nous avions également avec nous un jeune mongolien appelé Uugii qui parlait anglais et nous servait d’interprète, ainsi qu’un autre mongolien d’une cinquantaine d’années que nous ne connaissions que sous le nom de « Father » et qui agissait comme notre guide en raison de sa vaste connaissance du pays et des coutumes de ses populations nomades.

La Mongolie est reconnue comme étant un « pays sans clôtures », où les chevaux sauvages courent encore dans les steppes, et où les mongoliens survivent en élevant des troupeaux de chèvres, de chameaux et de bétail et se déplacent à cheval ou encore aux commandes de motocyclettes de 125cc produites en Chine ou en Russie. Ils vivent dans ce pays que le temps semble avoir oublié en s’abritant dans des tentes qu’ils appellent des « ger », sans électricité ou eau courante, en se servant d’un poêle à bois pour se chauffer et cuire leurs aliments et doivent se rendre à un puits pour y prendre leur eau. La Mongolie est un pays d’une beauté sauvage avec des paysages à couper le souffle et même s’il s’agit du pays le moins peuplé au monde, nous avons fait plusieurs rencontres intéressantes au cours de notre périple, les mongols étant des gens extrêmement sympathiques et toujours prêts à aider les autres.

Durant notre expédition, les Land Rover LR2 et LR3 se sont avérés particulièrement bien adaptés pour la conduite en Mongolie où seulement cinq pour cent des routes sont asphaltées. Ce que les mongols appellent une route, nous appelons un sentier et c’est pourquoi nous avons surtout conduit sur le sable entourant les dunes du désert de Gobi, sur des sentiers rocailleux lors des traversées de chaînes de montagne et sur le sol très dur des steppes et des plaines qui semblaient sans fin. Le seul problème auquel nous avons eu à faire face avec nos véhicules furent des coupures infligées aux flancs des pneus par des cailloux acérés résultant en quelques crevaisons lors de notre parcours en sol rocailleux. Pour le reste, les LR2 et LR3 se sont avérés à la hauteur grâce au système Terrain Response qui fait partie de leur équipement de série et qui permet au conducteur d’adapter le comportement du véhicule au moyen d’une simple mollette agissant à la fois sur les freins ABS, la traction asservie, le système électronique de contrôle de la stabilité de même que la réponse de l’accélérateur. Le système Terrain Response du LR3 comporte donc cinq calibrations différentes : un mode « général » pour la conduite de tous les jours, un mode « gazon/gravier/neige », un mode « boue et ornières », un mode « sable », et un mode « roches et cailloux ». De plus, le LR3 est équipé du système « Hill Descent Control » qui permet à l’électronique de contrôler automatiquement la vitesse du véhicule en agissant sur les freins ABS et le rouage intégral du véhicule, alors que le conducteur retire ses pieds du pédalier et laisse le LR3 faire tout le travail par lui-même. Également au programme sur le LR3, une garde au sol ajustable permettant au conducteur de relever le véhicule à la simple pression d’un bouton pour la croisée d’obstacles importants. Tous ces systèmes ont fonctionné efficacement et le mode « sable » a été particulièrement impressionnant en permettant un certain patinage des quatre roues motrices lors de l’ascension des plus petites dunes. Le système Terrain Response du LR2 n’est pas aussi sophistiqué puisqu’il n’offre pas autant de modes que celui du LR3 et, comme le LR2 ne dispose pas d’une garde au sol ajustable, ce véhicule n’était pas aussi bien adapté que le LR3 pour notre mission mais s’est quand même avéré capable de suivre exactement le même trajet dans ces conditions difficiles.

Une équipe de deux personnes (un homme et une femme) représenteront le Canada lors du Land Rover G4 Challenge en 2009. Quatre personnes sont maintenant qualifiées à titre de semi-finalistes à la suite des sélections nationales qui ont eu lieu en juin dernier à Montebello. Ainsi Leanne Mueller, Sophie Deschamps, Andrew Cameron et Geoff Outerbridge se rendront en Grande-Bretagne au printemps 2009 pour déterminer lesquels d’entre eux feront le voyage jusqu’en Mongolie pour prendre part à la grande finale. Ayant eu l’occasion de parcourir une partie de la Mongolie, je peux affirmer qu’ils sont à la veille de vivre l’aventure d’une vie et je leur souhaite bonne chance lors du Land Rover G4 Challenge.

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