Porsche Boxster S Black Edition 2011 : Plaisir un peu plus exclusif

Points forts
  • Performances de premier plan
  • Tenue de route impressionnante
  • Prestige du logo
  • Freinage mordant
Points faibles
  • Options onéreuses
  • Juste deux places
  • Espace cargo limité
Évaluation complète

Quand les ventes d’un modèle commencent à s’essouffler, plusieurs constructeurs en dévoilent des variantes exclusives afin de faire patienter leur clientèle en attendant la présentation d’une nouvelle génération. Rien de mieux pour garder l’intérêt des acheteurs bien vivant! Ford, avec sa Mustang, fait les choses de cette façon. Porsche aussi. Après nous avoir proposé, l’an dernier, la magnifique Spyder — une Boxster revue —, le constructeur allemand nous offre cette année la Boxster S Black Edition, une version à diffusion limitée, qui devient la plus dispendieuse des Boxster proposée au catalogue.

Davantage de pep

Offerte en seulement 987 exemplaires — ce nombre fait référence au nom de code de la Boxster —, la Black Edition se distingue principalement par sa thématique monochrome, qui présente une panoplie d’éléments peints en noir, qu’il s’agisse du double échappement à l’arrière, des prises d’air latérales et des jantes de 19 pouces emprunté à la Boxster Spyder. Il en va de même pour le volant SportDesign et les appliqués noirs qu’on trouve ici et là. Bien qu’il en résulte une Porsche au style un plus sévère, l’opération s’avère fort réussie.

En plus des roues, d’autres éléments ont également été empruntés à la Boxster Spyder. On a entre autres procédé aux mêmes modifications mécaniques que sur cette dernière. Résultat? Un gain de puissance de 10 chevaux par rapport à la Boxster S régulière. On obtient alors une voiture qui se distingue non seulement par son apparence extérieure, mais aussi par ses performances : elle retranche un peu plus d’une seconde au 0-100 km/h quand on la compare à la version de base. Voilà qui rend cette variante encore plus intéressante.

La Porsche Boxster, toujours agréable

Pour plusieurs, la Boxster fait figure de modèle d’entrée de gamme. En fait, c’est une voiture qui permet de découvrir et d’expérimenter, à moindres coûts, les plaisirs des légendaires voitures sport du constructeur. Dans sa conception, Porsche a visiblement mis l’emphase sur le plaisir de conduire davantage que sur les performances et le fait qu’elle ne soit proposée qu’en cabriolet souligne ce trait de caractère. D’ailleurs, si chez certains constructeurs, les modèles d’entrée de gamme n’ont rien de particulièrement attrayants, la Boxster est tout sauf une Porsche de bas calibre. Elle est magnifiquement accomplie et livre des performances plus que raisonnables pour son prix. À tel point que pour les puristes, c’est son frère, le coupé Cayman, qui fait office de bolide d’entrée de gamme chez ce constructeur allemand.

La Boxster se frotte à des voitures comme la BMW Z4, la Mercedes-Benz SLK et la Audi TT, la TT se distinguant par son prix de base nettement inférieur aux autres. Pour sa part, la Boxster se différencie par son moteur central, la seule à proposer cette configuration.

Cette petite Porsche reçoit à la base un moteur six cylindres de 2,9 litres développant une puissance de 255 chevaux. Cela peut sembler relativement peu pour une voiture sport, mais quand on tient compte du poids de la voiture, force est de constater que le niveau de performance est plus qu’enviable. La Boxster S, avec son V6 de 3,4 litres et ses 310 chevaux, transforme ce petit cabriolet en véritable bolide capable de boucler le 0-100 km/h en moins de cinq secondes, 4,6 dans le cas de la Boxster Black Edition équipée de la boîte séquentielle PDK et de l’ensemble Sport Plus.

Technologique et performante

Même si la Boxster est, aux yeux de plusieurs, un modèle d’entrée de gamme, Porsche n’a pas négligé pour autant le volet haute technologie. Tout comme sur la 911, on trouve des systèmes très perfectionnés, dont plusieurs ont pour objet de maximiser les performances de la voiture. Il est possible, par exemple, d’opter pour le système de gestion actif de la suspension (PASM), qui permet d’ajuster manuellement ou automatiquement le débattement et le contrôle de suspension. Aussi, d’une simple pression du doigt, il est possible de lui donner un caractère encore plus sportif, grâce à un mode qui réduit le débattement et facilite la conduite dynamique. Mais même en mode « normal », le système de gestion pourra, selon votre conduite, évaluer le type de suspension nécessaire et durcir, au besoin, les amortisseurs. Si ce n’est pas assez pour vous, sachez qu’il est possible d’opter pour l’ensemble Sport Chrono Plus. Ce véritable ingénieur de bord affiche différentes données techniques du moteur et intervient sur différents paramètres, comme les régimes-moteurs. Ce système est tellement efficace qu’il est difficile de l’utiliser hors d’un circuit tant la voiture se comporte comme un bolide de course. Bien entendu, toutes ces options feront grimper le prix.

Du reste, la Boxster se conduit du bout des doigts. Elle se révèle fort confortable en conduite normale, et s’avère tout aussi performante lorsque poussée un peu plus. On enfonce l’accélérateur, le six cylindres rugit et la voiture commence à s’animer. Au châssis hyper rigide sont accrochées des suspensions qui minimisent efficacement les transferts de poids et assurent une excellente stabilité.  De plus, la configuration centrale du moteur contribue à baisser le centre de gravité, ce qui ajoute grandement à l’équilibre général.

La Boxster peut sembler assez onéreuse à prime abord, mais quand on compare son prix et ses performances à ce qu’offrent ses grandes sœurs 911, on s’aperçoit rapidement qu’il s’agit là de tout un bolide.

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