Séisme au Japon : Une industrie automobile très affectée

Le tremblement de terre et surtout le tsunami qui a suivi ont causé d’importants dommages à plusieurs usines d’assemblage des constructeurs Toyota, Nissan et Honda qui sont de loin les plus affectées par ce séisme.

Et comme si ce n’était pas assez, voilà qu’ils doivent faire face à une seconde catastrophe qui cette fois-ci vise les principales centrales nucléaires du pays qui ont été sauvagement attaquées par le tsunami. Ainsi, au-delà des risques de radiations que courent les citoyens, cette nouvelle mésaventure aura pour effet de devoir rationner les besoins du pays en matière d’électricité et d’obliger ainsi les industriels à devoir abaisser leur production.

Chez Honda

Après avoir annoncé la fermeture de deux usines et ce dans un premier temps, voici que l’on en ajoute deux autres. Ainsi, ce sont les complexes d’Hamamatsu, d’Ogawa, de Sayama et de Tochigi qui sont finalement visés par ces arrêts. Le Centre de recherche et développement situé à Tochigi demeure hors d’usage suite à l’affaissement de l’un de ses murs.

Chez Nissan

Au total, ce sont quatre usines d’assemblage et deux centres d’opération qui ont été grandement endommagés. Il s’agit des usines d’assemblage situées à Iwaki, Oppama, Tochigi et Yokohama. Les centres d’opération d’Honmoku Warf et de Zama sont fermés. Au port dévasté d’Hitachinaka, ce sont plus de 1000 modèles des marques Nissan et Infiniti réservés au public Américain, qui ont été emportés par le tsunami.

Chez Toyota

Il est le plus grand dans tout ou presque, voire même être le plus affecté par ce séisme. Jusqu’à présent, le constructeur a du fermer quatre usines situées respectivement à Hokkaido, Iwate, Miyagi et Tohoku. La direction de Toyota estime que ces arrêts de production pourraient donner suite à des diminutions de production qui toucheraient pas moins de 40 000 véhicules.

De la part de ces constructeurs nippons parmi les plus affectés et qui ont du fermer plusieurs de leurs usines d’assemblage, on peut s’attendre dès cette semaine à des nouvelles relativement plus réjouissantes annonçant des réouvertures progressives, voire partielles ou totales de leurs différentes usines et centres d’opération.

On parle évidemment de reprises d’activités qui pour certains peuvent être également tributaires des dommages causés aux infrastructures de leurs fournisseurs.

Les constructeurs Mazda, Mitsubishi Subaru et Suzuki ont définitivement eu plus de chance.

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