Le nouveau système multimédia de Mazda expliqué en 5 points

Attendu chez les concessionnaires au printemps, le Mazda CX-5 2026 de troisième génération évolue sagement sur le plan stylistique, gagne du volume et élimine son moteur turbo optionnel pour le remplacer par un système hybride… en 2027.

L’un des aspects qui retiennent le plus l’attention est toutefois la métamorphose de l’habitacle, plus spécifiquement l’interface d’infodivertissement. Comme vous le savez, la compagnie a souvent été critiquée dans le passé pour son système peu convivial et sa réticence envers les écrans tactiles. Le nouveau CX-5 opère carrément une révolution avec un écran de 12,9 pouces de série ou 15,6 pouces en option – le plus grand jamais offert dans un véhicule Mazda. On peut penser que certains n’apprécieront pas un changement aussi drastique, mais la majorité risque de l’accueillir positivement.

Quoi qu’il en soit, à la lumière d’une présentation faite par le responsable des technologies de bord et de l’interface utilisateur chez Mazda en Amérique du Nord, Matthew Valbuena, voici cinq choses à retenir :

Photo: Mazda

1. Bye-bye, commandes physiques

Dans un premier temps, il est important de souligner que la grosse molette et plusieurs boutons sur la console centrale ont disparu. Idem pour les commandes physiques du chauffage, de la climatisation et de la ventilation. Les conducteurs devront s’habituer à jouer avec l’écran (ou à utiliser des commandes vocales) pour la vaste majorité des fonctions.

La bonne nouvelle est que le réglage de la température reste toujours visible et facile d’accès au bas de l’écran. Le contrôle du volume de la radio, lui, s’effectue sur le volant. En revanche, d’autres réglages comme les sièges chauffants et la ventilation ne pourront se faire en un seul clic, pour ainsi dire. Et il n’y rien sur la planche de bord pour reposer le poignet ou les doigts afin d’être plus précis dans nos mouvements.

Photo: Mazda

2. Bonjour Google!

Les constructeurs automobiles ne sont pas tous des pros de la technologie. Mazda fait son mea culpa et se tourne maintenant vers Android Automotive pour son système d’exploitation. Par conséquent, les fonctionnalités de Google sont directement intégrées. Pensons à Google Maps pour la navigation, à l’assistant Google pour l’interaction vocale avec le véhicule et à Google Play pour télécharger des applications.

Cela dit, pour ceux et celles qui préfèrent dupliquer l’écran de leur téléphone, le CX-5 2026 reste compatible avec Apple CarPlay et Android Auto, et ce, sans fil.

Photo: Mazda

3. Comme un téléphone intelligent

Puisqu’on en parle, le nouveau système d’infodivertissement de Mazda, qui s’étendra graduellement au reste de la gamme dans le futur, a été pensé pour une utilisation qui s’apparente de près à celle d’un téléphone intelligent. Par exemple, le menu d’accueil est configurable et il est possible de déplacer des applications pour prioriser celles qui servent le plus fréquemment. On peut également changer de menu et modifier l’écran en balayant ou en pinçant avec les doigts.

En outre, chaque personne peut créer son profil de conducteur via l’écran afin de retrouver ses réglages préférés en prenant le volant, ce qui aide à personnaliser l’expérience.

Photo: Mazda

4. Le pouvoir de l’IA

L’intelligence artificielle Gemini de Google est aussi au rendez-vous dans le nouveau CX-5, permettant au conducteur non seulement de converser de façon naturelle mais aussi d’obtenir des réponses plus précises à des requêtes et surtout de déléguer des tâches. Ça inclut le contrôle de la climatisation, la syntonisation d’une station de radio, l’envoi de messages texte et plus.

Un autre détail important : des mises à jour logicielles à distance seront disponibles de façon continue pour garder le système et ses fonctions à jour au fil du temps.

Photo: Mazda

5. Et devant le conducteur?

L’écran central du CX-5 2026 fait équipe avec un nouveau tableau de bord numérique de 10,25 pouces dans toutes les versions. Bon, ce n’est pas le plus épatant de l’industrie, loin de là. Cependant, lui aussi est configurable à souhait et permet de choisir entre deux affichages, dont un minimaliste qui ne présente que quelques informations de base. On peut alterner rapidement entre les deux via un bouton sur le volant. Des directives de navigation y sont montrées pour faciliter la conduite.

Ledit volant a été entièrement repensé et comprend plus de touches qu’auparavant (pour aider à garder plus souvent les deux mains dessus, note Mazda). Une période d’adaptation sera certes nécessaire. Enfin, l’affichage tête haute optionnel revient, projetant des données sur le pare-brise sur une surface 122% plus grande que dans l’ancien CX-5.

À voir aussi : Le Guide de l'auto découvre le Mazda CX-5 2026 à Tokyo

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