GM achètera des batteries chinoises malgré les tarifs douaniers
General Motors (GM) prévoit d’importer des batteries de Chine pour alimenter la nouvelle génération de sa Chevrolet Bolt, malgré des tarifs punitifs d’environ 80% imposés par l’administration Trump, selon le Wall Street Journal.
L’accord de deux ans avec le géant chinois CATL servira de solution temporaire, le temps que GM et son partenaire sud-coréen LG Energy Solution puissent produire aux États-Unis leurs propres batteries à moindre coût.
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La production de la nouvelle Bolt commencera à l’usine de Fairfax, au Kansas, à la fin de l’année, pour une arrivée chez les concessionnaires en 2026. GM souhaite fabriquer ses propres batteries au lithium fer phosphate, une technologie moins coûteuse que les versions à base de nickel et cobalt.

En attendant, le constructeur devra absorber des droits de douane d’environ 80% sur ces batteries importées. Toutefois, la suppression prochaine du crédit fédéral de 7 500 $ pour certains véhicules électriques rend cette stratégie plus viable : la Bolt ne subira pas de désavantage face à ses concurrentes.
Les batteries LFP coûtent environ 35% de moins à produire que leurs équivalents traditionnels, ce qui pourrait permettre à GM de maintenir une marge bénéficiaire, selon un analyste cité par le Wall Street Journal.
Ce choix illustre le retard des fabricants américains face à la Chine, qui domine la production de batteries bon marché grâce à une chaîne d’approvisionnement très développée. Ford collabore également avec CATL pour produire des batteries moins chères dans une usine en construction au Michigan.
GM et LG prévoient de commencer la fabrication de batteries LFP dans leur usine du Tennessee en 2027. En attendant, l’accord avec CATL permettra de combler l’écart et de proposer une Bolt autour de 30 000 $, son modèle électrique le plus abordable.




