Cadillac LYRIQ - Vitesse de croisière
Après un lancement parsemé de retards, de pénuries de composants et de nombreux bogues informatiques, la commercialisation du Cadillac Lyriq a enfin atteint sa vitesse de croisière. Les ventes ont décollé et c’est tant mieux, puisque de nouveaux concurrents ont été présentés ces derniers temps.
Comme premier modèle 100 % électrique chez Cadillac, le Lyriq a attiré l’attention du public par son design flamboyant, son autonomie intéressante et son prix relativement abordable pour un utilitaire de luxe. Pour sa troisième année sur le marché, il reçoit quelques changements afin de mieux se positionner au sein de la gamme grandissante de véhicules électriques de la marque.
Habitacle élégant et sophistiqué
En montant à bord, on est immédiatement surpris par l’apparence chic et la finition soignée. Les agencements de couleurs sont jolis alors que les découpures au laser des garnitures de porte et des grillages de haut-parleur apportent une belle touche de sophistication, sans oublier le panneau courbé à DEL haute résolution de 33 pouces abritant l’affichage du conducteur et l’écran tactile du système multimédia. Ce dernier est d’ailleurs facile à maîtriser et très complet.
Grâce à une plate-forme dédiée à l’électrification, on profite d’un plancher plat, maximisant l’espace. Si le dégagement pour la tête ne se démarque pas, l’espace pour les jambes figure parmi les meilleurs du segment. Sous la console flottante se trouve un endroit pour y déposer une bourse, tandis qu’une boîte à bijoux à même la planche centrale permet d’y loger de menus objets. Pas très pratique, l’ouverture du coffre à gants se fait via l’écran central et advenant l’épuisement complet de la batterie du véhicule, impossible de l’ouvrir... Contrairement à d’autres VÉ, il n’y a pas de rangement sous le capot, même pas pour entreposer le câble de recharge ou un bidon de lave-glace.
On apprécie le roulement feutré du Lyriq, surtout avec les roues de 20 pouces entourées de pneus à flanc plus hauts. Et ce malgré l’absence d’amortisseurs variables à gestion électronique, coûteux à remplacer. L’acheteur peut aussi choisir entre les variantes Sport et Luxe, arborant une apparence monochrome sportive ou chromée traditionnelle. Comme tous les autres modèles de la marque d’ailleurs.
500 chevaux, et peut-être plus
Le Lyriq à propulsion abrite un moteur arrière produisant 340 chevaux, permettant des accélérations franches sans être époustouflantes. En revanche, les performances deviennent plus intéressantes dans les variantes à rouage intégral, les deux moteurs générant un total de 500 chevaux et 450 lb-pi. En option, on peut télécharger une mise à jour logicielle libérant plutôt un couple de 524 lb-pi, abaissant le chrono 0 à 100 km/h de quelques dixièmes de seconde.
Une batterie de 102 kWh procure au Lyriq une autonomie variant entre 494 et 505 km, selon le rouage sélectionné, surpassant celles de tous les concurrents. La vitesse maximale de recharge s’élève à 190 kW, on ne passera donc pas trop de temps aux bornes rapides compatibles le long de notre trajet. Dans les versions Luxe et Sport de niveau 1 et 2, on peut se procurer un module de recharge intégré de 19,2 kW au lieu de l’élément de 11,5 kW de série.
Cependant, il ne faut pas s’imaginer que le Cadillac Lyriq suivra les BMW iX et Jaguar I-Pace sur les routes sinueuses, ayant un caractère plus relaxe que sportif. Son poids élevé n’aide en rien à l’agilité, bien que ce ne soit pas un handicap pour son adversaire allemand. Toutefois, le Cadillac Lyriq-V pourrait bientôt être introduit, développant alors quelques 600 chevaux et bénéficiant d’une suspension plus ferme, rehaussant sa tenue de route. Quoi qu’il en soit, rien n’a été confirmé par le constructeur au moment d’écrire ces lignes.
Feu vert
- Grand confort de roulement
- Excellente autonomie
- Design et finition chics
Feu rouge
- Visibilité arrière problématique
- Fiabilité à surveiller
- Pas d’essuie-glace arrière






