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Faire le tour de l’Europe, en Ontario, à bord du Nissan Ariya e-4ORCE 2024

Évaluation
Cote du Guide de l'auto
4,0/5
Évaluation complète

Points forts

  • Sièges confortables
  • Consommation énergétique impressionnante
  • Confort de roulement
  • Système multimédia convivial

Points faibles

  • Plus confortable que dynamique
  • Pas de coffre à l'avant
  • Longévité des commandes haptiques?

Vous avez bien lu, un tour d’Europe en Ontario! Ce n’est pas la première fois que Nissan invite les journalistes à des événements originaux. En effet, ils ont déjà convié les médias à parcourir la mythique Route 66. Cette fois-ci, le constructeur nous a fait conduire le Nissan Ariya à rouage intégral à travers plusieurs villes dont l’origine du nom provient du Vieux Continent.

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Attention, ce n’était pas une course, mais plutôt une compétition afin d’obtenir la meilleure cote de consommation énergétique. Le trajet a débuté à Cambridge, pour se terminer à Paris.

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Soulignons que le parcours s’étale sur un total de 300,9 km et que les routes sont principalement citadines et extra-urbaines. Avant de voir les résultats, un mot sur le véhicule à l’essai.

Photo: Dominic Boucher

Le Nissan Ariya

Pour les besoins du test, Nissan nous a fourni le modèle au sommet de la gamme, soit le Evolve+ e-4ORCE (64 998 $) avec l’ensemble Platinum+ (5 000 $). Cette variante est étiquetée à 69 998 $ (PDSF). Par ailleurs, sachez que toutes les versions de l’Ariya sont admissibles à la subvention provinciale de 7 000 $, ainsi qu'aux 5 000 $ du programme fédéral.

Au chapitre mécanique, ses deux moteurs lui confèrent le rouage intégral. La cavalerie s’élève à 389 chevaux et le couple à 442 lb-pi. La batterie de 87 kWh permet de parcourir jusqu’à 428 km (438 km sans l’ensemble Platinum+). Pour recharger de 10 à 80 % de la batterie à la maison, il vous faudra entre 10,5 et 14 heures, selon Nissan. Le temps est réduit de 35 à 40 minutes à l’aide d’une borne de 130 kW.

Photo: Dominic Boucher

L’expérience

En ce début de matinée frais au Langdon Hall, à Cambridge, nous paramétrons le premier de quatre parcours dans le système multimédia tout en mettant à jour la consommation énergétique dans le tableau de bord. Soulignons que les interfaces s’avèrent simples et conviviales à employer. Pour la température de l’habitacle, le chauffage est réglé à 20,5 degrés et en mode automatique. Une fois prêts, nous partions vers notre première destination à Stratford (70,4 km), en passant d’abord par Hamburg et Lisbon.

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L’Ariya a un comportement sain. Son format de VUS compact lui octroie un bon volume intérieur, mais également une maniabilité non négligeable. En ce sens, il est facile de naviguer dans les espaces restreints en ville. La direction précise et ferme contribue à l’agrément de conduite. De plus, la répartition parfaite entre les masses avant et arrière et le bas centre de gravité aident au confort de roulement.

Photo: Dominic Boucher

À ce sujet, les sièges — sans nécessairement offrir le plus de soutien — bénéficient de la technologie Zéro Gravité, inspirée de la NASA. Elle donne justement l’impression d’une certaine apesanteur, de sorte qu’après avoir passé une journée à rouler, nous ne ressentons aucune fatigue.

Nous avons fait un bref arrêt à Stratford où nous avons pu voir l’hôtel de ville (image ci-dessous) à l’architecture du 19e siècle. La prochaine destination était London (64 km plus loin), où nous avons pris une pause pour dîner. Notre consommation énergétique moyenne était de 17,1 kWh/100 km (ou 1,92 Le/100 km).

Photo: Dominic Boucher

La troisième partie du trajet, qui nous faisait passer par Sparta et Copenhagen avant d’arriver à Vienna (84,4 km), a été l’occasion d’essayer certaines fonctions et technologies. D’abord, les accélérations sont vives (et encore plus avec le mode Sport), mais les décollages s’effectuent avec douceur. L’effet de couple semble atténué et par conséquent moins violent qu’à bord d’autres véhicules électriques. Puis, la conduite à une pédale ralentit adéquatement l’Ariya. Toutefois, il est impossible de moduler la puissance à plusieurs niveaux, en raison de l’absence de palettes au volant.

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Puisqu’il s’agit d’un bouton haptique — comme plusieurs commandes dans l’habitacle —, nous nous demandons si cette configuration vieillira bien à long terme. En ce qui concerne le régulateur de vitesse adaptatif, Nissan a bien calibré les différentes manœuvres de freinage, de distance entre les véhicules et les accélérations. Le volant automatisé brille par son absence, du moins, pour le moment.

Arrivés à Vienna, nous avons pu photographier la murale de l’Edison Museum. Malheureusement, les portes étaient fermées. Enfin, nous avons terminé le périple à Paris (82,1 km plus loin), où il était temps de savoir qui avait obtenu les meilleurs résultats de consommation…

Photo: Dominic Boucher

Les résultats

Au terme de notre trajet d’un peu plus de 300 km, Nissan a compilé les données de tous les journalistes :

  1. Consommation de 20,4 kWh/100 km (2,29 Le/100 km) et il reste 55 km d’autonomie
  2. Consommation de 19,7 kWh/100 km (2,21 Le/100 km) et il reste 86 km d’autonomie
  3. Consommation de 18,5 kWh/100 km (2,08 Le/100 km) et il reste 113 km d’autonomie
  4. Consommation de 17 kWh/100 km (1,91 Le/100 km) et il reste 169 km d’autonomie
  5. Consommation de 16,9 kWh/100 km (1,9 Le/100 km) et il reste 157 km d’autonomie*
  6. Consommation de 16,7 kWh/100 km (1,88 Le/100 km) et il reste 176 km d’autonomie
  7. Consommation de 16,6 kWh/100 km (1,86 Le/100 km) et il reste 170 km d’autonomie*  

*Les résultats d’autonomie incohérents en 3e et 1re position s’expliquent par une charge de 1 à 2 % inférieure au début du test.

Les chiffres démontrent que de simples habitudes peuvent grandement influencer l’autonomie d’un véhicule, qu’il soit alimenté par du carburant ou par de l’électricité. Cela prouve également l’importance d’accélérer progressivement et d’employer les diverses technologies à bord pour améliorer l’efficacité énergétique — comme la conduite à une pédale.

Enfin, précisons que les trois premières places ont été obtenues par des journalistes québécois. Sommes-nous meilleurs… ou juste très compétitifs? Nous penchons vers la deuxième possibilité... 

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