Et le gagnant du Rallye vert de Montréal est...

La fin de semaine dernière avait lieu la sixième édition du Rallye vert de Montréal, un évènement qui a pour but de sensibiliser la population aux technologies plus durables dans l’industrie automobile. Pour l’occasion, 18 équipes étaient au volant de leurs voitures, principalement propulsées par des motorisations électriques et hybrides, dont la mienne, une Ford Fusion hybride 2013, fraichement sortie de l’usine!

Évidemment, l’enjeu d’un tel rallye ne réside pas dans la vitesse, mais bien dans l’économie de carburant et la régularité maintenue dans l’épreuve. L’équipe gagnante étant, d’une part, celle qui consomme le moins d’énergie et d’autre part, celle qui aura su respecter le mieux les temps et les distances alloués pour chacune des étapes à franchir. Au total, c’est quelque 150 km pour les voitures électriques et 545 km pour les autres. Ainsi, l’équipe de Vinh Pham et de Alan Ockwell ont mérité les grands honneurs, autant pour la constance de leur conduite, que pour la frugalité de leur exploit à bord d’une Toyota Prius rechargeable 2012.

Doit-on en conclure que cette voiture est nécessairement la plus verte d’entre toutes les voitures participantes? Pas nécessairement, puisque trop de facteurs, dont l’expérience des équipes sont à considérer. De plus, le secret du succès en épreuve de régularité réside principalement dans le calcul des vitesses à maintenir et des distances à parcourir. Donc, rien à voir avec le fait de conduire un véhicule économique en carburant ou non. Par le fait même, ce qui rend le Rallye vert de Montréal intéressant et crédible se retrouve essentiellement, à mon avis, dans son volet « consommation d’énergie ». Ainsi, les équipes en lice doivent adopter une véritable conduite écologique, dans un temps donné, pour remporter la course.

Porsche Cayenne vs Honda Insight?

Dans ce contexte, le choix d’une voiture de réputation frugale est propice, mais non vital pour se tailler une place sur le podium… C’est que la Fédération internationale de l’automobile (FIA), qui sanctionne et règlemente le Rallye vert de Montréal, considère également le poids du véhicule dans le calcul de consommation d’énergie total. Ainsi, une Porsche Cayenne S hybride, consommant 9,5 l/100 km et pesant 2 720 livres (1234 kilos) de plus qu’une Honda Insight qui consomme 4,6 l/100 km, a théoriquement des chances de se faire valoir.

Au chapitre de la consommation de carburant, l’édition de cette année aura donc permis de constater l’excellence d’une Toyota Prius rechargeable 2012, suivie d’une Lexus CT 200h 2011 et d’une Ford Fusion hybride 2013 en 3e position. Une performance non négligeable pour cette dernière, si l’on considère que la 4e position est occupée par une Toyota Prius C 2012 et la 5e, par une Honda Insight 2012, des compactes qui annoncent respectivement des consommations de 3,75 l/100 km et 4,6 l/100 km. En ce qui concerne les voitures électriques, la Ford Focus électrique est passée devant trois Mitsubishi i-Miev au classement final.

Ford Fusion Hybride 2013

Le modèle de la Ford Fusion hybride 2013 mis à l’essai durant ce rallye, en était un de préproduction et roulait pour la toute première fois sur les routes du Québec. Aux dires de Ford, le modèle de production est actuellement disponible sur commande et livrable en début novembre.

Outre les résultats impressionnants de cette berline intermédiaire en terme de consommation de carburant (4,0 l/100 km annoncés par le manufacturier et 4,7 l/100 km à l’issue de la course), les performances globales de ce véhicule sont très intéressantes, particulièrement en ce qui a trait à son design et à sa conduite.

J’ai pu tester la voiture dans des environnements très variés, de la ville à l’autoroute en passant par des chemins de gravelle et des routes de campagne! Des conditions de conduite optimales pour juger de la tenue de route et des différentes caractéristiques de sécurité de l’auto, dont le contrôle électronique de servodirection et celui de la stabilité actionné par les freins. À ce sujet, la sensation de sécurité et l’adhérence sont dignes de mention.

Côté style, la Ford Fusion 2013 attire les regards. Les lignes de la carrosserie sont dosées et bien disposées, laissant présager des performances intéressantes en termes d’aérodynamisme et d’une conduite plus dynamique. Les phares avant et les feux arrière, allongés, ainsi que la nouvelle calandre chromée sont particulièrement réussis. L’intérieur de la voiture est également d’un fini soigné.

Technofusion

Pour ce qui est des équipements technologiques, la Fusion hybride 2013 n’est pas en reste, avec une multitude de fonctions offertes, telles que : régulateur de vitesse adaptatif, caméra de recul, témoin de changement de voie, capteurs d’angles morts, etc. Le témoin d’utilisation du moteur électrique situé directement sur l’indicateur de vitesse, est très pratique, puisqu’il permet de connaitre la vitesse maximale à ne pas dépasser pour maintenir le plus longtemps possible la propulsion en mode 100 % électrique, diminuant ainsi la consommation de carburant. De plus, selon Ford, la vitesse maximale en mode tout électrique peut atteindre 100 km/h.

Bref, de par ses attributs esthétiques, fonctionnels et mécaniques, en plus d’un juste prix (PDSF ou prix de détail suggéré par le fabricant : 31 449 $), la nouvelle Fusion hybride 2013, devrait non seulement intéresser la clientèle en quête d’une berline, mais également celle habituellement fidèle aux voitures plus frugales, davantage associées à la catégorie des compactes. Quant au Rallye vert de Montréal, souhaitons y voir monter sur le podium de nouvelles voitures au fil des ans, comme la Ford Fusion hybride 2013, signe d’un développement efficace de la part des manufacturiers et d’un engouement véritable pour des voitures plus saines pour l’environnement.

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