Inspection : le Nissan Armada 2021 nous livre ses secrets
Une meilleure vue de la suspension arrière, et de son gros ressort.

On remarque le « nouveau » logo de Nissan, une petite mise à jour qui vient moderniser l'image de la marque.

Sous le capot, l'Armada 2021 a un moteur que l'on connaît bien, un V8 de 5,6 litres à calage variable, avec pas moins de 4 arbres à cames, 2 par banc de cylindres. Pour 2021, on a plus de puissance que par le passé, avec maintenant 400 chevaux et 413 livres-pied de couple.

Ce puissant V8 demeure plutôt simple, et il vieillit bien. Il n'est pas rare d'en voir qui ont dépassé les 400 000 km! Cependant, sur les versions plus anciennes, il peut arriver qu'il surchauffe, particulièrement si on fait beaucoup de remorquage. Sur notre Armada moderne, on a maintenant un système de refroidissement plus efficace qui devrait facilement palier à ce problème.

Sous le couvert de plastique, on découvre un assemblage plutôt chaotique de conduits divers. Si ce spectacle semble épeurant pour nous pauvres mortels, notre mécano nous assure que ce n'est pas si mal!

Le freinage sur l'Armada est contrôlé électroniquement. On a donc un système un peu plus complexe que sur une voiture « normale ». Cela dit, ce genre de système est reconnu pour être fiable.

Ça semble être la mode sur les véhicules 2021, mais l'Armada a lui aussi recours à du réfrigérant HFO1234yf, plus écologique, mais plus dispendieux que les réfrigérants classiques.

Admirez la taille de cette roue! Une roue de 22 pouces de diamètre, et des pneus pas mal épais. C'est quelque chose!

Vue de la suspension avant. Comme c'est le cas sur la plupart des véhicules avec un châssis en échelle, on a recours à une suspension à double triangulation. On remarque également les gros freins à double pistons. C'est ce que ça prend pour ralentir ce mastondonte de 6000 livres!

Fat intéressant, en haut de la suspension, on a de l'espace qui nous permet facilement d'accéder au moteur. Par exemple, on pourrait facilement passer par là pour changer les bougies.

Vue de la suspension arrière, où le système de freinage est pas mal plus modeste qu'à l'avant. On a toutefois une suspension indépendante, ce qui est plutôt bien pour la tenue de route!

Une meilleure vue de la suspension arrière, et de son gros ressort.

Fait particulier, on retrouve des amortisseurs à air uniquement à l'arrière sur l'Armada, et contrairement à ce qui se fait sur certains compétiteurs, ils ne servent pas à ajuster la hauteur ou jouer avec à tenue de route. À la place, ils servent à compenser si jamais on remorque une lourde charge, afin d'éviter que l'arrière de notre Armada s'écrase sur la route.

Quelque chose de rare de nos jours, on a un frein de stationnement à câble! Dans le cas de l'Armada, on l’enclenche à l'aide d'une pédale haute, située à l'extrême gauche du compartiment du conducteur.

Avec l'Armada, on a droit à une roue de secours pleine grandeur, même si aller la récupérer peut être ardu.

Sous le véhicule, on a droit à un spectacle bien différent que celui que nous réservent la plupart des véhicules modernes. Pas de gros espace plat pour l'aérodynamisme.

Sous l'Armada, les catalyseurs sont divisés en un assemblage de deux plus petites composantes. On a deux de ces assemblages, soit un par banc de cylindres. Heureusement pour les propriétaires d'Armada, ils sont plutôt difficiles à voler.

Signe qu'on a affaire à un vrai 4x4, on retrouve, à l'arrière, un gros différentiel capable d'en prendre!

On voit ici un écrou plutôt spécial, qui sert de guide lorsqu'on procède au réglage du parallélisme des roues.

Petite déception sous le moteur. Nissan vante les capacités hors route de son Armada, pourtant, on a peu de plaques de protection. Par exemple, tant la crémaillère que le différentiel avant sont plutôt exposés aux éléments. Sur un sentier difficile, on pourrait les abimer si on ne fait pas attention.

La ligne d'échappement fait une drôle de trajectoire, mais son entretien n'est pas complexe pour autant, selon notre mécano.

Sans doute le point le plus inusité de l'Armada, sa suspension arrière compte plus d'une dizaine de points d'ajustement et de jonctions. Avec le temps, c'est donc garanti qu'il faudra revoir le parallélisme des roues, et comme l'assemblage est en tôle pressée, la rouille finira par avoir raison de ce gros amas de métal.

Vous voulez remorquer avec votre Armada? Il a tout ce qu'il faut, caché derrière un couvercle de plastique. Ainsi, on préserve une certaine élégance lorsqu'il n'est pas nécessaire d'amener le bateau au chalet.

Merci à notre mécano, Andy Elmaleh de Andy Elmaleh mécanique!