Inspection : le Nissan Rogue nous livre ses secrets
Le Nissan Rogue 2021, sur le point de nous livrer ses secrets!

Plus spécifiquement, nous avons la version Platinum, tout équipée, dont le prix de vente est de plus de 41 000 $.

Nouveau pour 2021, on peut dire que Nissan a fait un bon travail avec le redesign de la voiture. Les lignes proposées sont modernes, et plutôt jolies!

Une fois dans les airs, on constate que le véhicule semble avoir un bon débattement, ce qui est habituellement garant d'un bon confort.

En ouvrant le capot, on constate qu'il peut y avoir beaucoup de glace qui se loge dans l'espace illustré. Ce n'est pas un problème en tant que tel, mais avec le temps, ça pourrait endommager le plastique et les caoutchoucs qu'on y retrouve.

Sous le capot, le Rogue a un moteur connu, un quatre cylindres de 2,5 litres atmosphérique, une mécanique utilisée depuis longtemps par Nissan. Dans sa variante actuelle, il produit 181 chevaux et 181 livres-pied de couple. Ce n'est pas la mer à boire, mais c'est bien adapté au véhicule.

Ce moteur n'a pas de gros problèmes. Il est fiable, et notre mécanicien nous a indiqué que les différents éléments sont tous faciles d'accès, dans une configuration standard. Autrement dit, si vous avez à faire faire certains entretiens, vos mécaniciens n'auront pas la vie trop dure.

On remarque que Nissan utilise vraiment beaucoup de plastique pour le moteur. Ce n'est pas un problème, dans la mesure où il s'agit d'un plastique conçu à cet effet, résistant bien aux changements de températures extrêmes.

Fait étrange, certains bâtons qui servent à vérifier le volume de certains liquides nécessitent une sorte de clé pour être utilisés. Ce genre de dispositifs sert à prévenir une mauvaise manipulation de la part d'un propriétaire aventureux, mais peut également frustrer certains propriétaires qui aiment bien faire leur entretien eux-mêmes.

Le système d'injection direct est couvert par une espèce de couvercle en feutre, afin de réduire les vibrations.

À l'avant, on retrouve une grille qui peut se refermer afin d'ajuster l'aérodynamisme en fonction de la vitesse. Ce genre de dispositif peut affecter positivement la consommation d'essence. Cela dit, c'est le genre de trucs qui, avec le temps, ont tendance à arrêter de fonctionner convenablement, et nécessiter des réparations.

Cette petite chose n’est nul autre que l'un des phares antibrouillards! On est loin de la mode des gros phares comme sur certaines Subaru. Cela dit, ils sont relativement brillants. Comme quoi la grosseur, ce n'est pas tout!

Sous la voiture, comme c'est la mode, on a un gros espace plat, gracieuseté de plusieurs panneaux faits de carton feutré, matériel très populaire chez Nissan. Un espace plat sous une voiture garantit un meilleur aérodynamisme.

Difficile d'accéder aux différents élments. Certaines voitures incluent des trappes permettant d'accéder facilement à certains éléments, comme le carter d'huile. Cela dit, ça ne semble pas être le cas, ici.

Habituellement, on aurait enlevé le panneau pour voir les différents éléments mécaniques. Mais dans le cas du Rogue, il n'y a pas de vis, mais plutôt ce qu'on pourrait qualifier de vis en plastique à usage unique, similaire à celle que nous montre notre mécanicien. Ce genre de vis risque de se briser si on enlève le panneau, nécessitant d'être remplacées.

Le panneau comprend plusieurs fentes, servant à amener de l'air sous le moteur, et à refroidir le tout. Malheureusement, en hiver, ces trappes risquent d'accumuler de la neige et de la glace.

À l'arrière, on retrouve un différentiel plutôt moderne, pouvant être « barré », mais il n'est pas particulièrement robuste. Cela dit, considérant la vocation qui est tout sauf hors route de la voiture, il n'est pas nécessaire d'y aller avec quelque chose de plus solide.

L'arbre de transmission a un bon vieux joint, tout ce qu'il y a de plus classique, mais qui nécessitera d'être remplacé un jour ou l'autre.

Vue de l'échappement, tout ce qu'il y a de plus classique.

En cas de perforation, on pourra facilement remplacer le morceau defectueux.

À certains endroits, la finition laisse à désirer. Comme ici, où le siliconne n'a pas été très bien appliqué.

Vue de la suspension avant. L'architecture est plutôt unique!

On constate effectivement que la suspension a été machinée pour rentrer directement dans la fusée d’essieu. Autrement dit, il est impossible d’ajuster le carrossage avant sur le Rogue, puisque l’angle de la roue est constant par rapport à la suspension. Ce genre de configuration complique les réparations.

On retrouve également un frein qui n'a qu'un seul piston. Ça ne procure pas un freinage très puissant pour un VUS...

Cela dit, on constate que les bras de la suspension avant sont en aluminium, un matériau léger, robuste, qui vieillit bien!

À l'arrière aussi, c'est spécial! Le Rogue a des disques ventilés à l'arrière, de sorte à augmenter l'endurance au freinage. Est-ce que ça vient compenser pour le manque de force?


On retrouve certains bras en aluminium à l'arrière.

Il y a également des pièces de tôle pressée, plus suceptibles à la rouille.

La conception de la suspension arrière est plutôt particulière, avec plusieurs bras, chose que l'on retrouve habituellement sur les véhicules allemands. Dans le cas du Rogue, on a essentiellement la même configuration de suspension qu l'on retrouvait sur l'Infiniti G35!

Au moins, certaines pièces sont faciles d'accès!

Les roues du Rogue sont faites en Chine. Eh bin!

On retrouve dans les ailes cet espèce de carton feutré, un peu dépassé.

Merci à Andy Elmaleh de Andy Elmaleh Mécanique, votre référence à Vaudreuil-Soulanges!