Mitsubishi Lancer d’occasion : quoi savoir avant d’acheter?
Abandonnée il y a plusieurs années au profit de VUS plus spacieux et surtout plus rentables pour la marque, la Mitsubishi Lancer demeure un choix intéressant pour les acheteurs à la recherche d’une voiture compacte usagée pas très chère en raison de son agrément de conduite jumelé à une bonne durabilité.
Si ces critères vous interpellent et que vous désirez en apprendre davantage, voici en gros ce que vous devriez savoir avant d’acheter une Mitsubishi Lancer d’occasion…
- À lire aussi: Subaru Impreza ou Mitsubishi Lancer usagée, laquelle choisir?
- À lire aussi: 5 voitures abordables à rouage intégral que vous devriez considérer
Modèles et motorisations
Évidemment, nous allons nous concentrer ici sur la génération 2008 à 2017, disponible tant en format berline qu’à hayon. Dans le second cas, on parle de la Lancer Sportback, plus appropriée pour une petite famille ou des amateurs de plein air grâce à son volume de chargement variant de 433 à 1 492 litres.
Les principaux niveaux d’équipement au menu étaient les suivants, dans l’ordre : DE, SE, GTS/GT, Ralliart et Evolution (berline seulement). Les trois premières se partageaient un quatre cylindres de 2 litres développant 148 chevaux, la Ralliart comptait sur un turbocompresseur pour générer jusqu’à 237 chevaux, tandis que l’Evolution atteignait 291 chevaux. Une boîte manuelle à cinq rapports, une CVT ou une automatique à six rapports se chargeait de distribuer la puissance selon le modèle.
Ajoutons aussi que toutes les Lancer Ralliart et Evolution nécessitaient de l’essence super et comprenaient un rouage intégral. On parle du réputé système AWC (All Wheel Control) de Mitsubishi, qui s’est greffé en option aux berlines SE et GT à partir du milieu de la génération. Dans leur cas, un moteur de 2,4 litres produisant 168 chevaux remplaçait la mécanique de base.
Pour l’année modèle 2016, Mitsubishi a donné une légère cure de jeunesse à la Lancer, incluant un nouveau museau et de nouvelles jantes. C’est aussi à ce moment que les Ralliart et Evolution sont disparues du marché canadien.
Forces et faiblesses
La Mitsubishi Lancer est une voiture globalement fiable et éprouvée puisqu’elle n’a pratiquement pas évolué de 2008 jusqu’à sa mort. Très rassurante et efficace de par sa tenue de route, c’est une compacte plaisante à conduire à longueur d’année. Après tout, rares sont les voitures de cette catégorie disponibles avec quatre roues motrices. En passant, comme nous serons bientôt en 2026, ne comptez pas trop sur un restant de la garantie initiale de 10 ans/160 000 km sur le groupe motopropulseur.
La Lancer ne brille pas par sa présentation intérieure, dont la finition s’avère inégale, ni par le silence de son habitacle, dont l’insonorisation fait défaut. En outre, son moteur de 2 litres n’est clairement pas un marchand de vitesse et celui de 2,4 litres a tendance à consommer plus d’essence que la moyenne.
Une bonne dizaine de rappels ont été émis pour la Lancer de cette génération. L’un des plus importants visait les modèles 2008 à 2011 : la courroie d'entraînement pouvait causer une usure anormale de la poulie et se détacher, entraînant possiblement un mauvais fonctionnement du système de refroidissement et du système de chargement électrique, une décharge de la batterie, une surchauffe du moteur, sinon une perte d’assistance de la direction. Il est important de vérifier que tous les correctifs recommandés par Mitsubishi ont bien été apportés à l’exemplaire qui vous intéresse.
Selon des sites tels que RepairPal et CarComplaints, les années 2008 et 2011 sont celles qu’il faut éviter de préférence en raison du nombre plus élevé de plaintes et de problèmes signalés par les propriétaires. Autrement, dans l’ensemble, une Lancer adéquatement entretenue constitue toujours un bon achat pour les consommateurs au budget restreint. Ne manquez pas de consulter l’inventaire affiché sur Otogo.ca, où les prix varient grosso modo de 5 000 $ à 15 000 $.
Bon magasinage!
