L’automobile et la météo : 15 modèles qui s’inspirent du temps qu’il fait dehors
La présentation de la plus récente création de Bugatti, la Brouillard, nous a rappelé que les stratèges de l’automobile s’inspirent souvent des phénomènes naturels pour baptiser l’un ou l’autre des modèles d’une gamme en particulier. Et les exemples sont très nombreux dans l’histoire.
Mais, pour l’occasion, nous nous en tenons à une quinzaine de modèles commercialisés chez nous, mais également à l’extérieur de l’hémisphère nord du continent américain. Fait intéressant, plusieurs de ces noms inspirés par la nature ont même été utilisés à plus d’une reprise.
- À lire aussi: Top 10 : les véhicules les plus vendus au Canada depuis le début de 2025
- À lire aussi: Top 10 : les VUS américains les plus puissants en 2025

Bugatti W16 Mistral/Maserati Mistral/Nissan Mistral
Commençons par une autre supervoiture issue du catalogue exclusif de Bugatti. Lancée en 2022 à une production très limitée de 99 exemplaires, le champ du cygne de la lignée Chiron a même réussi à s’imposer comme l’une des voitures les plus rapides de la planète avec une vitesse de pointe de plus de 453 km/h. L’appellation Mistral fait référence à un vent qui souffle depuis le sud de la France vers le nord de la mer Méditerranée.
Maserati a toutefois été la première marque à reprendre le nom Mistral. En fait, le constructeur est devenu obsédé par les noms de vents au fil des décennies. Quant au Nissan Mistral, il est assurément moins racé que les deux autres voitures, le 4x4 qui était aussi connu sous le nom Terrano II en Europe notamment.

Maserati Bora
Le constructeur italien va reprendre un vent pour baptiser sa sportive à moteur central au début des années 70. Le vent Bora souffle du nord au nord-est, lui qui traverse les régions autour de la mer Adriatique entre l’Italie et les pays de la région des Balkans. Notez également que le nom Bora a été apposé à la berline Jetta en Europe.

Chrysler Cirrus/Dodge Stratus/Plymouth Breeze
Au milieu des années 90, le constructeur Chrysler est sur une lancée. Avec son concept de cabine avancée, une idée notamment introduite par la Dodge Intrepid, Chrysler applique la même recette à sa nouvelle gamme de berlines intermédiaires.
Mais la stratégie de nomenclatures pour ces trois berlines était entièrement liée au ciel avec deux baptisées en l’honneur d’un type de nuage (Cirrus et Stratus), tandis que la représentante de Plymouth tentait de surprendre la catégorie avec une « brise » d’air frais. Les trois modèles n’ont finalement pas fait long feu sur le marché.

Datsun Sunny
L’ancêtre directe de la Nissan Sentra portait l’appellation Sunny — ou ensoleillé dans la langue de Shakespeare. Malgré ce rayon de soleil, le nom Sunny n’a jamais été employé sur un modèle nord-américain. La plus récente Nissan Sunny a été commercialisée en Chine, sous la forme de la berline Versa vendue au Canada au début des années 2010.

Ford F-150 SVT Lightning
Jadis employée pour décrire un pickup musclé, cette appellation d’éclair est désormais apposée sur les flancs d’un autre F-150 très puissant, mais dans ce cas-ci, le camion ne s’approvisionne pas en essence, mais bien en électrons. Reste maintenant à savoir s’il y aura une suite à l’histoire du Lightning, car les rumeurs parlent d’un successeur prévu pour 2027 ou 2028.

FPV F6 Typhoon/GMC Typhoon
Le nom Typhoon est le nom anglais pour typhon. Le plus célèbre des deux véhicules à avoir été nommé ainsi est sans aucun doute le GMC Typhoon, un VUS basé sur la même plateforme que le pickup Syclone dévoilé un an plus tôt. Les deux partageaient une mécanique V6 turbo pas piquée des vers.
Quant à cette création de l’aile de performance australienne Ford Performance Vehicles, elle aussi fait appel à ce nom au sens dévastateur. Un 6 cylindres turbo équipait également cette berline haute performance, mais ce dernier était toutefois un 6 en ligne.

GMC Syclone/Mercury Cyclone
Le fameux pickup compact GMC Syclone a non seulement fait un clin d’œil à ce phénomène météorologique, mais il a même surpris l’industrie automobile au grand complet en devenant le pickup le plus rapide à l’accélération au début des années 90.
Malgré l’exploit du camion, l’appellation Cyclone avait déjà été employée par le rival américain. En effet, Mercury a tout d’abord ajouté le nom Cyclone à une variante de sa gamme Comet avant d’en faire un modèle à part entière.

Geo Storm/Lister Storm
Vers la fin des années 80 et au courant des années 90, General Motors a lancé cette nouvelle division composée de véhicules issus de marques nipponnes. Une entente entre GM et Toyota, Suzuki et Isuzu a permis au constructeur américain d’étoffer sa gamme avec des produits fiables et économiques. La Geo Storm était basée sur une plateforme d’Isuzu et portait le nom de « tempête ».
Quant à la Lister au même nom, il s’agit d’une marque britannique impliquée dans le sport motorisé, mais qui fabriquait également des véhicules destinés pour une utilisation sur route. La Storm, à l’instar de son équivalente de Geo, n’a fait que passer entre 1993 et 1994.

Honda Stream
Un constructeur doit suivre le courant pour capter l’intérêt du public. Dans ce cas-ci, tout indique que les stratèges ont écouté cette règle à la lettre en nommant leur voiture familiale ainsi. À titre indicatif, ce modèle vendu au Japon au début des années 2000 était basé sur la plateforme d’une berline Civic.

FPV F6 Tornado
Nous avons déjà abordé le cas de la FPV F6 Typhoon, mais la division australienne a en outre renommé son véhicule de type « ute » avec un nom aussi évocateur que celui de la berline. Sous le capot de ce pickup de performance, on retrouvait le même 6 cylindres en ligne turbo que dans la voiture, le moulin qui livrait tout de même une puissance de 362 chevaux et un couple de 406 lb-pi.

Volkswagen Jetta
On oublie souvent que la berline compacte de Volkswagen a été baptisée en l’honneur des courants aériens du « jet-stream » qui traversent l’Atlantique. Fait étonnant, la berline a aussi porté les noms Vento et Bora au cours des multiples générations du modèle et les deux font aussi référence à la météo.

Volkswagen Scirocco
Preuve à l’appui, Volkswagen, un peu comme le faisait Maserati, n’avait d’yeux que pour les noms de vents, pour confirmer le caractère sportif de ses modèles. Le coupé Scirocco rend hommage à un vent méditerranéen. Des rumeurs ont circulé ces derniers mois sur le retour d’une Scirocco sous forme électrique, mais au moment d’écrire ces lignes, rien n’est confirmé.

Renault Wind
Renault a quitté le continent nord-américain en coup de vent à la fin des années 80. Est-ce la raison derrière ce modèle baptisé simplement « Vent » ? L’histoire de la décapotable basée sur la Renault Clio ne le dit pas.

Isuzu Crosswind
Le contraire est également possible, comme en fait foi ce « vent de travers ». La division Isuzu a commercialisé cet étrange multisegment en Asie et le nom Crosswind a principalement été utilisé aux Philippines. Assez robuste, ce fourgon familial reposait sur une plateforme de camionnette compacte.

Renault Rafale
Le nom Rafale a plusieurs connotations, mais en météo, une rafale n’est jamais une bonne nouvelle. Malgré le lien météo ici, nous nous devons de préciser que le multisegment d’origine française a été baptisé en l’honneur de l’avion de chasse employé par l’armée française.






