À quand les taxis autonomes au Québec?
Des taxis sans conducteur circulent déjà dans certaines grandes villes des États-Unis, mais plusieurs défis freinent encore leur implantation au Québec, selon le chroniqueur du Guide de l’auto, Antoine Joubert.
L’hiver, « ça change la donne complètement », souligne M. Joubert en entrevue à LCN, dimanche après-midi.
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Il explique que les taxis autonomes ont principalement été testés dans des villes du sud des États-Unis. Leur technologie n’a donc pas encore été exposée aux rigueurs de l’hiver canadien.
On ignore ainsi comment les véhicules réagiraient sur des routes enneigées ou ce qui se passerait lorsque les capteurs seraient obstrués par le givre.
« Ça serait intéressant de pouvoir essayer ces véhicules-là effectivement dans le contexte d’une conduite hivernale, ce qui n’a pas encore été totalement fait en Amérique du Nord », ajoute le chroniqueur automobile. « Mais à partir du moment où on maîtrise[ra] la technologie dans le contexte de chez nous, je pense que [ce sera] un modèle qui va révolutionner l’industrie. »
Et ce jour où l’on verra des voitures autonomes sur nos routes pourrait arriver plus tôt qu’on ne le pense.
Après Tesla et la filiale de Google, Waymo, c’est maintenant au tour d’Uber de démontrer clairement son intérêt dans ce secteur.
La plateforme de services de taxis a récemment annoncé l’acquisition de près de 300 millions $ en actions du constructeur américain de véhicules électriques Lucid Motors. Ce partenariat vise à soutenir le développement d’un futur parc de robotaxis, ce qui pourrait contribuer à « démocratiser » la technologie, d’après M. Joubert.
« Le fait d’investir dans Lucid Motors, qui est une compagnie qui possède des véhicules électriques à la fine pointe de la technologie, c’est logique, puisqu’on a des véhicules qui sont capables d’offrir un bon rendement, une bonne autonomie. Et de pouvoir jumeler une technologie de conduite autonome avec ces véhicules-là, ça pourrait être très intéressant », affirme-t-il.
Voyez l’entrevue intégrale d’Antoine Joubert dans la vidéo ci-haut.
