La marque française Alpine songe à faire le saut au Canada
En partie en raison des nouveaux tarifs douaniers imposés par l’administration de Donald Trump sur les véhicules fabriqués en dehors des États-Unis, la marque française haut de gamme Alpine viserait finalement le Canada pour faire le saut en Amérique du Nord.
« Nous allons probablement débuter avec le Canada », a déclaré le chef de la direction Philippe Krief lors d’un congrès organisé par Automotive News Europe la semaine dernière.
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Alpine, dont le catalogue devrait compter sept nouveaux modèles d'ici 2030, voulait miser sur son expansion pour percer le marché américain à partir de 2027. Or, dans le contexte actuel, ce plan est devenu irréaliste. Malgré tout, le Canada est vu comme une possible alternative. Le fait qu’une partie de la population soit francophone et réceptif aux voitures françaises, incluant des Français qui habitent maintenant ici, représente un bon avantage.

Krief estime qu’Alpine pourrait rejoindre environ 80% du marché canadien en ayant une présence à Montréal, Toronto, Ottawa et Calgary. Il n’a pas dit cependant si la compagnie établirait son propre réseau de détaillants ou s’allierait avec d’autres marques.
Alpine, relancée en 2018 par Renault sous l’ancien PDG Carlos Ghosn, commercialise actuellement le coupé sport A110 ainsi que la compacte à hayon A290 à motorisation électrique. En mai, elle a dévoilé un très joli multisegment électrique appelé A390 (ci-dessous).

Deux autres véhicules de plus grand format, imaginés notamment pour le marché nord-américain, sont censés suivre prochainement. Oubliez en revanche tout bolide qui s’apparenterait au spectaculaire concept Alpenglow.
Alpine possède aussi une écurie en F1 depuis 2021, ayant pris le relais de Renault.





