Ford Bronco Sport - Cowboy en herbe

Tel que publié dans le Guide de l'auto 2025

Le Bronco Sport a été lancé il y a 4 ans et cette génération, construite sur la plate-forme C2, durera jusqu’à la fin de la décennie. Des changements figurent au programme pour 2025. Mais, pas de chance, le dévoilement officiel n’avait pas encore eu lieu et Ford refusait d’en dire plus au moment de mettre sous presse. Or, plusieurs détails et indices ayant circulé à gauche et à droite ont vendu la mèche.

Le VUS compact d’apparence robuste conserve sa silhouette carrée et distinctive, qui plaît aux nostalgiques de l’Escape antérieur à 2013 et à d’autres qui ne peuvent se payer un vrai Bronco. Il profite de révisions esthétiques à l’avant comme à l’arrière, de nouvelles jantes et de nouvelles teintes de carrosserie – la routine habituelle pour un restylage de mi-parcours. Ford a su bonifier la gamme et maintenir l’intérêt des amateurs au fil du temps en offrant plusieurs versions et des éditions spéciales, ce qui continue pour 2025. Attendez-vous à un Bronco Sport plus axé sur le hors route que le Badlands, avec des pneus Goodyear Wrangler Territory à la place des Falken WildPeak (mais, rivalité oblige, sans le nom Wrangler sur les flancs pour éviter toute référence à l’emblématique VUS de Jeep).

Un important renouveau est opéré dans l’habitacle, qui perd un peu de son aspect utilitaire au nom du modernisme. Les images que nous avons aperçues montrent un tout nouvel écran central optionnel (semblable à celui de 13,2 pouces de l’Escape). C’est un joli bond par rapport à l’affichage de 8 pouces, d’autant plus que le système multimédia passe de Sync 3 à Sync 4, qui se veut compatible avec Apple CarPlay et Android Auto sans fil. Prévoyez cependant de devoir jouer plus souvent avec l’écran pour contrôler certaines fonctions alors que quelques boutons physiques prennent le chemin des oubliettes.

Pratique?

La carrure du Bronco Sport favorise une visibilité adéquate dans l’ensemble. En contrepartie, par rapport au plus rondelet Escape, le bruit du vent à haute vitesse dérange et le volume utilitaire est un tantinet inférieur. L’accès au coffre peut toutefois se faire en soulevant le hayon ou seulement la vitre. Et puis il y a les rails surélevés sur le toit.

Attention : l’énorme creux entre le capot et le pare-brise (où sont montés les essuie-glaces) accumule beaucoup de neige et de glace en hiver. Par ailleurs, ce ne sont pas tous les Bronco Sport qui possèdent un couvercle pour protéger et isoler le moteur. Ni d’une caméra avant pour rouler plus en confiance dans certains sentiers et terrains accidentés. Le rembourrage des sièges est satisfaisant mais pas leur soutien latéral, à moins d’être un conducteur de plus grand gabarit. L’espace pour la tête s’avère très généreux aux deux rangées. C’est plus serré au niveau des jambes à l’arrière, sauf pour des enfants, évidemment. Ne l’oublions pas, ce VUS s’adresse aux petites familles.

Deux moteurs, en attendant l’hybride

Ford entend que tous ses modèles proposent au moins une option hybride d’ici 2030. On l'attend toujours pour le Bronco Sport, même si son cousin l'Escape en compte deux. Le 3 cylindres de 1,5 litre convient à une majorité d’acheteurs en termes de puissance, quoique le temps de réponse du turbo agace, que le moteur gronde excessivement et qu’il consomme autant qu’un 4 cylindres. Et c’est sans parler de la boîte à 8 rapports mal adaptée. Le 4 cylindres de 2 litres, certes plus assoiffé, offre des performances beaucoup plus convaincantes. Alterner entre les 5 ou 7 modes de conduite (selon la version) via la petite molette sur la console n’oblige pas à détourner notre attention de la route, ce qui est bien. Le roulement est stable et sans trop de roulis en général, mais dur sur les chaussées endommagées. Le freinage, lui, ne suscite aucun reproche.

Feu vert

  • Aspect robuste et ludique, moteur de 2 litres performant
  • Débrouillard hors route
  • Bon espace pour la tête

Feu rouge

  • Attention au prix
  • Moteur de 1,5 litre déplaisant, manque de qualité et raffinement
  • Toujours pas d’hybride

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