BMW iX - Toujours seul dans sa gamme
Le BMW iX a été le premier VUS entièrement électrique à être commercialisé par BMW. Ce qui est plus surprenant, c’est qu’en 2025, il demeure le seul utilitaire sport à batterie dans la gamme du constructeur allemand. Il y a bien d’autres VUS électrifiés, le X5 ou le XM par exemple, mais ils conservent une motorisation à essence sous leur capot.
Toutefois, cette situation devrait bientôt changer, notamment avec l’arrivée du futur véhicule qui sera étroitement dérivé du concept Neue Klasse X. Il s’agit d’un véhicule plus classique que le iX et qui affiche un design plus proche des origines de BMW avec, entre autres, une calandre moins extravagante arborant deux haricots de dimensions plus raisonnables.
Design clivant
C’est-à-dire tout le contraire du iX, avec lequel BMW s’est engagé dans la voie de l’originalité. Il se démarque par sa partie avant taillée à la serpe, flanquée d’une immense calandre à deux naseaux qui coupe le pare-chocs en deux. C’est la même chose à l’arrière, avec un hayon arrondi entrecoupé par deux feux arrière très fins. C’est indéniable, le iX fait tourner les têtes… le problème c’est que l’on ignore si ce sont pour les bonnes ou les mauvaises raisons!
Dans l’habitacle, l’esthétique rejoint davantage ce que l’on retrouve dans le reste de la gamme BMW actuelle, comme le grand écran rectangulaire faisant office de combiné d’instrumentation et de système multimédia. L’interface fonctionne globalement bien et les affichages ont une belle définition. L'intérieur du iX est recouvert de matériaux de qualité, avec une finition qui grimpe encore d’un cran dans les versions haut de gamme.
La console centrale, qui ne rejoint pas la planche de bord, renforce l’impression d’espace à l’avant. Certaines commandes haptiques sont difficilement lisibles et imposent de quitter la route des yeux, notamment sur la console centrale. Le bouton pour ouvrir la portière pourrait aussi être mieux placé… ou carrément éliminé, une bonne vieille poignée demeurant plus pratique. La grosse jante du volant à méplat ne plaira pas à tous, nous vous conseillons d'essayer avant d’acheter.
Bien installés dans des sièges confortables, les occupants profitent d’un bel espace à bord. Il y a un bon dégagement pour la tête et les jambes, à l’avant comme à l’arrière. Le coffre est volumineux, avec 1 005 litres de contenance. Mais BMW n’a pas jugé utile d’ajouter un espace de rangement sous le capot avant, dommage.
Éco, normal ou sport?
BMW propose trois versions au catalogue. Quel que soit le modèle retenu, le iX conserve ses gènes de VUS allemand. Bien campé sur ses suspensions, ferme sans se montrer trop raide, il est aussi très stable dans les virages. Nous avons beaucoup aimé la direction, précise et directe. L’insonorisation absolument impeccable, y compris à haute vitesse, est aussi un des points forts du véhicule. Mis à part une pédale de frein difficile à doser à basse vitesse et un poids élevé qui se fait tout de même sentir dans les virages, le iX est plaisant à conduire.
La principale différence se fait du côté de la motorisation. Le xDrive40 est la version d’entrée de gamme, suffisamment performante avec ses 322 chevaux, mais pas particulièrement démonstrative. Le xDrive50 nous semble plus équilibré, avec une puissance revue à la hausse et surtout une autonomie plus convaincante (497 km au lieu de 352) grâce à sa plus grande batterie.
Au prix d’un gros effort tarifaire, les acheteurs qui souhaitent voir la fameuse lettre M sur leur véhicule peuvent opter pour le M60. Impressionnant, il s’avère étonnamment efficace dans les virages considérant son poids élevé. Mais la différence de performance avec le xDrive50 ne justifie pas un tel écart de prix.
Feu vert
- Habitacle spacieux et bien fini
- Accélérations énergiques
- Conduite engageante et sûre
Feu rouge
- Poids élevé
- Pas de coffre à l’avant
- Lacunes ergonomiques à revoir





