Audi Q4 e-tron - Les bénéfices d'une révision
L’arrivée du Q4 e-tron au pays a causé des maux de tête à la division canadienne à cause d’une crise d’approvisionnement. Mais depuis l’orage initial, les stocks du VUS électrique d’Audi ont augmenté de manière significative. On le remarque d’ailleurs de plus en plus sur les routes de la Belle Province. Le constructeur d’Ingolstadt vise le créneau très populaire des VUS compacts de luxe.
Belle robe
Contrairement à certains constructeurs qui différencient beaucoup leurs véhicules électriques de ceux à combustion interne, le Q4 e-tron ressemble aux autres véhicules de la gamme Audi. Les ailes bombées sont un indice supplémentaire de l’affiliation du VUS à la marque allemande. Derrière, les feux à DEL s’unissent au centre pour former une bande pointillée facilement reconnaissable le soir venu.
Le Q4 e-tron peut aussi être commandé avec une carrosserie à toit fuyant appelée Sportback. Audi ne fait que reprendre une recette inventée avec un certain succès par BMW vers la fin des années 2000. Étrangement, le volume du coffre du modèle Sportback est plus grand que celui de la variante au toit plus carré. On ne parle pas d’une énorme différence (37 litres), mais quand même. Là où le Q4 e-tron Sportback creuse l’écart, c’est quand on s’attarde sur le prix demandé. Il y a en effet une différence considérable (plus de 10 000 $) entre les deux types de carrosseries. Cela fait en sorte que cette version fuselée est exclue de la liste des véhicules admissibles aux rabais gouvernementaux.
Ambiance techno
À l’intérieur, la planche de bord ne reprend aucun élément du modèle Volkswagen ID.4 avec lequel il partage une bonne partie de ses organes mécaniques. En effet, les concepteurs d’Audi ont voulu s’éloigner le plus possible des origines roturières de l’ID.4. Pour mettre le Q4 e-tron en marche, il faut actionner un rectangle peu intuitif intégré à la petite console centrale où d’autres commandes (volume de la chaîne audio, mode de conduite, bouton-démarreur, aide au stationnement, etc.) sont déjà logées. En revanche, Audi a eu la bonne idée d'utiliser une série de boutons traditionnels pour la température et la ventilation sous l’écran central tactile.
Les deux écrans livrés d’office à bord du Q4 affichent de superbes graphiques. Et il faut également mentionner l’excellente réactivité du système multimédia légèrement incliné en direction du conducteur. Pour le reste, le Q4 e-tron propose des sièges enveloppants et confortables. La position de conduite est facile à trouver, tandis que le volant s’avère à la fois sportif et agréable à tenir en main.
Plus sportif que son cousin
Outre la disponibilité d’opter pour de nouvelles jantes de 21 pouces de diamètre, le Q4 e-tron n’évolue pas beaucoup à l’extérieur. En revanche, la gamme de groupes motopropulseurs a été révisée. La livrée 50 disparaît au profit de la 55 et la puissance passe de 295 à 335 chevaux grâce à un moteur électrique plus pimpant situé sur le deuxième essieu. Le 0 à 100 km/h est donc réalisé beaucoup plus rapidement, avec un temps de 5,4 secondes au lieu de 6,8 secondes en 2024. Notez qu'une variante 45 à deux roues motrices arrière, produisant 282 chevaux, a rejoint la gamme. Toutefois, nous vous suggérons d’opter pour la thermopompe sur ce modèle, car elle réduit la perte d’autonomie en hiver.
Du côté de l’autonomie, le Q4 e-tron n’en fait pas encore assez pour déloger son principal rival, le Tesla Model Y, mais il s’en approche. Ce qu’il faut surtout retenir de cette édition 2025 du Q4 e-tron, c’est son comportement plus nerveux que celui de l’ID.4. Un essai effectué en pleine tempête de neige nous a prouvé les qualités indéniables du VUS électrique dans ces conditions.
Feu vert
- Agrément de conduite
- Rouage intégral efficace
- Qualité de construction
Feu rouge
- Disponibilité du modèle
- Pas de version de performance
- Visibilité arrière (Sportback)






