Lexus RX - Discipliné
Avec 1 405 unités écoulées au Québec en 2023, le Lexus RX est loin devant les Mercedes-Benz GLE et BMW X5 qui complètent le podium des ventes d’utilitaires intermédiaires de luxe. Visiblement, la Belle Province a un faible pour celui-ci, mais c’est également le cas à l’échelle nationale. Ce succès est certainement attribuable à une offre étoffée. Mais le fait qu’il soit assemblé à l’usine de Cambridge en Ontario lui donne peut-être un petit coup de pouce supplémentaire.
Bien que sa robe aux formes acérées ne plaise pas à tout le monde et que son comportement routier ne soit pas le plus incisif, le RX marque beaucoup de points au chapitre de la qualité de finition et du confort, en plus de profiter de la technologie hybride de Toyota, tant prisée des acheteurs.
Pleins feux sur l’hybride
L’offre hybride, qui ne fait que s’enrichir, est sans contredit l’un des points forts du RX face à la concurrence. Seul le modèle d’entrée de gamme, le RX 350, carbure exclusivement à l’essence avec son 4 cylindres turbocompressé de 2,4 litres qui développe 275 chevaux et un couple impressionnant de 317 lb-pi. Une prestation de haut niveau pour une variante d’entrée de gamme.
Le RX 350h, lui, fait appel au 4 cylindres de 2,5 litres atmosphérique couplé à deux moteurs électriques pour un total de 246 chevaux. S’il est légèrement moins puissant, il brille cependant par sa consommation moyenne de 6,5 L/100 km, la meilleure de la gamme. Un 4 cylindres 2,4 litres turbocompressé est jumelé à deux moteurs électriques dans la variante 500h, là où le RX est au summum de sa performance à 366 chevaux et 406 lb-pi de couple. Une gamme hybride aussi bien garnie doit bien sûr avoir une option enfichable. C’est le cas avec le 450h+ où Lexus associe la motorisation du RX 350h à une batterie de 18,1 kWh pour obtenir une autonomie de 60 km sans émissions polluantes.
Au sujet de la conduite, le RX adopte un comportement routier confortable et tranquille. La performance du 500h est palpable, mais celle-ci est livrée de manière plus posée que certains rivaux de puissance équivalente. Ne rêvez pas de frotter les points de corde sur un circuit avec celui-ci, son caractère étant, encore une fois, largement moins sportif que ses rivaux allemands. Si cela constitue son principal désavantage vis-à-vis de ces derniers, le châssis du RX est, en contrepartie, calibré pour le confort et la douceur de roulement. Il peut effacer avec maestria les imperfections de la chaussée et autres obstacles de la jungle urbaine.
Une qualité d’assemblage impressionnante
Dans l’habitacle, moins extravagant que sa carrosserie, le RX se démarque encore et toujours par sa qualité d’assemblage. Les éléments qui le composent ont été passés au peigne fin pour optimiser l’ergonomie et la qualité. Au centre de la planche de bord, on retrouve un écran de 9,8 pouces de série, avec un moniteur de 14 pouces livrable. L’interface que ces écrans abritent est fonctionnelle et profite beaucoup de la simplicité du système Toyota. Des commandes rotatives pour la climatisation et pour le volume de la chaîne audio sont présentes, une touche analogique en voie de disparition dans l’industrie qui est pourtant fort utile pour garder les yeux sur la route.
Lexus fait du confort sa marque de commerce et les passagers en profitent pleinement avec la sellerie du RX. Or, les occupants de gros gabarit pourraient se sentir légèrement à l’étroit dans ces sièges au support latéral important. En terminant, les conducteurs ne seront pas en manque en ce qui a trait aux technologies de sécurité. La suite de systèmes actifs Lexus+ 3.0 est complète et si certains d’entre eux se montrent trop intrusifs, ils figurent parmi les plus efficaces de l’industrie.
Feu vert
- Qualité d’assemblage supérieure
- Confort de roulement appréciable
- Efficacité des motorisations hybrides
Feu rouge
- Style extérieur polarisant
- Volume de chargement sous la moyenne
- Conduite peu sportive





