Mercedes-Benz GLC - Personnalité adaptative
Avec des configurations de carrosserie traditionnelles et coupées, et une variété de modèles bénéficiant d’une forme d’hybridation ou d’une autre, le GLC étend sa gamme pour 2025. Celui-ci se retrouve au troisième rang des ventes québécoises du disputé segment des utilitaires compacts de luxe derrière l’indétrônable Audi Q5 et le populaire Lexus NX. Mercedes-Benz lui ajoute cette année une seconde version ultraperformante AMG ainsi qu’un modèle hybride rechargeable qui fait de grosses promesses sur le plan de l’autonomie électrique. La marque tente de donner plus de personnalité au GLC, qui est souvent étiqueté comme une simple Classe C avec une garde au sol surélevée.
Le retour de l'hybride rechargeable 350e
La gamme commence avec le GLC 300, animé par le 4 cylindres turbo couplé à un système hybride 48 volts pour un total de 255 chevaux. Le nouveau GLC 350e, quant à lui, bénéficie du même moteur turbocompressé, mais jumelé à un moteur électrique plus gros pour des chiffres combinés de 313 chevaux et 406 lb-pi de couple. Il est équipé d’une batterie de 31,2 kWh (dont 24,8 kWh sont utilisables), ce qui est une capacité importante pour un hybride rechargeable.
D’après Mercedes-Benz, le GLC 350e peut parcourir jusqu’à 130 km selon le cycle européen (WLTP) avant de faire appel au moteur à essence. Même si l’on applique la correction moyenne pour le cycle EPA, cela correspond à une centaine de 100 kilomètres chez nous. Autre donnée intéressante : la puissance de recharge de 60 kW permet à la batterie d’être rechargée sur une borne de niveau 3 en environ 30 minutes. En contrepartie, cette batterie donnera au GLC un surpoids significatif, qui risque de faire augmenter sa consommation une fois les ressources électriques épuisées.
Deux versions du 4 cylindres turbocompressé sortant de l’écurie AMG se retrouvent sous le capot du GLC. L’AMG 43 est équipée d’un système d’hybridation légère pour développer 416 chevaux. De son côté, la nouvelle AMG 63 S E Performance utilise une version plus sophistiquée de ce bloc et accueille un moteur électrique plus conséquent pour monter à 671 chevaux et 752 lb-pi de couple. Même si la batterie de 6,1 kWh en fait un véhicule rechargeable, la priorité va à la performance plutôt qu’à l’autonomie électrique.
Sur la route, le GLC se comporte logiquement comme un véhicule de luxe. Il absorbe les irrégularités du revêtement, se montre d’un grand confort mais n’excitera pas son conducteur. Pour ça, il y a les AMG, qui passent en virage avec plus d’aplomb mais qui malmènent davantage vos vertèbres.
Traditionnel ou coupé?
Le GLC a récemment adopté la tendance lourde dans l’industrie de « couper » des utilitaires pour leur donner une allure sportive... Si certaines marques réussissent cet exercice mieux que d’autres, le GLC coupé semble faire un peu trop de compromis au niveau de ses aspects pratiques. Par exemple, les passagers arrière perdent 35 mm de dégagement au niveau de la tête comparativement à la configuration traditionnelle, tandis que le volume de chargement est réduit de beaucoup, passant de 620 litres à 545 litres. En fin de compte, couper la carrosserie ne signifie pas couper du poids, parce que le GLC coupé gagne 20 kg par rapport à l’utilitaire classique.
Sinon, l’habitacle du GLC dans sa configuration habituelle est habitable et polyvalent. Le confort des sièges est satisfaisant pour tous les occupants, peu importe le modèle. Un écran de 11,9 pouces - positionné à la verticale dans la planche de bord et orienté vers le conducteur - incorpore l’interface MBUX de Mercedes-Benz. Si cette dernière peut se montrer inutilement complexe à certains égards, surtout en ce qui concerne la navigation, l’ergonomie générale du poste de conduite est plutôt bonne.
Feu vert
- Autonomie électrique estimée de la variante 350e
- Gamme diversifiée
- Confort de roulement
Feu rouge
- Variante coupé qui compromet l’habitabilité
- Système de navigation capricieux
- Coûts d’entretien élevés






