Tesla Model Y - Juniper ascendant Highland
En février 2024, nous apprenions que pour la première fois dans l’histoire de l’automobile, un véhicule électrique s’était classé au sommet des ventes mondiales pour l’année 2023, toutes catégories confondues. Vous l’avez deviné, il s’agissait du Tesla Model Y. Tout un exploit pour un véhicule présenté il y a près de 5 ans et qui n’a pas reçu de changements physiques importants! Mais Tesla étant l’initiateur des mises à jour infonuagiques, le Model Y n’a jamais cessé d’évoluer.
La berline Tesla Model 3 a récemment reçu des améliorations techniques et esthétiques, en plus d’une qualité d’assemblage améliorée dans le cadre du projet Highland. Selon le peu d’informations que nous détenons au moment d’écrire ces lignes, une refonte similaire attendrait le Model Y sous peu, sous le nom de code de projet Juniper.
Tout est dans l’autonomie, et la gestion de celle-ci
Le Model Y a su combiner la technologie de la Model 3 avec la polyvalence d’un petit utilitaire, tout en rassurant les futurs électromobilistes en ce qui a trait à l’autonomie. La variante de base à roues motrices arrière offre 394 km et ce chiffre monte à 497 km avec la version Longue autonomie à deux moteurs. Elles reçoivent respectivement des batteries de 61 et de 85 kWh, environ (Tesla n’a pas divulgué la capacité des batteries). La version de performance utilise la plus grosse batterie mais voit sa puissance monter à 421 chevaux et bénéficie notamment de freins surdimensionnés, d’une suspension abaissée et d’éléments esthétiques spécifiques.
Le secret du Model Y, c’est sa manière de gérer son énergie. À ce niveau, grâce à des années de développement, Tesla est en avance sur ses rivaux. Ceci passe par une bonne gestion thermique de la batterie dans toutes les conditions climatiques et dans la manière dont les moteurs sont sollicités. Puis, il y a la recharge. Comme toutes les voitures électriques, le Model Y se vante de capacités de recharge élevées, qu’il atteint rarement. Mais force est d’avouer que la facilité d’utilisation et la rapidité des Superchargeurs est supérieure à celle d’autres réseaux. Tout ceci concourt à faire du Model Y un champion de la frugalité et de la praticité. Le Model Y adopte un comportement routier assez sportif pour un petit utilitaire de ce poids. Mais malgré les récentes améliorations apportées à la suspension, celui-ci ne priorise toujours pas le confort, offrant un roulement plutôt ferme à ses occupants.
Facile à utiliser, mais sans personnalité
Quant à l’allure, la seule couleur incluse dans le prix du Model Y pour l’instant est le Gris furtif avec un choix de deux coloris dans l’habitacle, le blanc ou le noir. La personnalisation est mise de côté et dans un stationnement il est facile de confondre son Model Y avec celui d’un autre automobiliste. En revanche, cela simplifie grandement le processus de commande et de production.
Si l’habitacle du Model Y est également dépourvu de caractéristiques qui lui sont propres, on se doit de souligner le confort des sièges qui est diablement supérieur à celui de bien des rivaux. Toutes les commandes passent par l’écran central de 15 pouces qui abrite une interface assez facile à apprivoiser. Le système de navigation a parfois de la difficulté à déterminer les zones où la circulation est dense, une fonctionnalité que Google Maps exécute par exemple avec brio. Hélas, Android Auto et Apple CarPlay ne sont pas livrables pas dans le Model Y, Tesla voulant conserver vos données personnelles sur ses propres serveurs. Quelques bobos avec la climatisation par temps de canicule et des craquements ici et là dans l’habitacle ont aussi été observés lors de notre essai. Le projet Highland a réglé de nombreux défauts de ce genre sur la Model 3. Souhaitons que le Projet Juniper en fasse autant avec le Model Y!
Feu vert
- Bonne autonomie et efficacité énergétique
- Technologies avancées
- Sellerie confortable
Feu rouge
- Qualité d’assemblage aléatoire
- Tarification qui change tout le temps
- Confort de roulement limité






