Taxe carbone : les Québécois seront seuls à payer l’essence 18 cents plus cher
À la suite de l’annonce de l’élimination de la taxe fédérale sur le carbone par le nouveau premier ministre Marc Carney et du retrait annoncé de la Colombie-Britannique, le Québec sera la seule province à l’imposer à ses automobilistes.
Le Québec sera une société distincte à la pompe aussi. Ottawa a récemment annoncé son intention de retirer la tarification du carbone pour les consommateurs, ce qui pourrait leur donner un répit d’environ 18 cents dès le 1er avril, selon une étude de Desjardins.
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Le Québec et la Colombie-Britannique possèdent leurs propres systèmes de taxation du carbone, mais la province de l’Ouest a annoncé son intention de la supprimer. Le Québec ferait donc cavalier seul parmi les provinces.
La taxe carbone au Québec, qui ajoute quelque 13 cents le litre à la pompe, est refilée aux consommateurs québécois par les entreprises pétrolières et est dissimulée dans le prix de gros de l’essence.
Selon Desjardins, le retrait du prix de la pollution réduira le coût d’environ 0,18 $ par litre le 1er avril dans les provinces où il est appliqué. « Nous prévoyons que le prix moyen de l’essence tombera à 1,44 $ le litre le 1er avril, au lieu de 1,56 $ », écrivent les économistes dans une note publiée mardi.
Pour l’exercice budgétaire en cours, celui de 2024-2025, le ministre provincial des Finances, Eric Girard, évalue à 1,5 milliard $ le montant d’argent qu’il retirera de la vente aux enchères des droits d’émission de gaz à effet de serre (l’équivalent de la taxe carbone fédérale), selon le chroniqueur du Journal de Montréal, Michel Girard.
