Après 28 ans, le prix plancher sur l’essence est aboli au Québec
Le gouvernement de François Legault a officiellement mis la hache dans la gestion du prix de l’essence et du diesel, une mesure qui était en vigueur depuis près de trois décennies.
Cette décision, annoncée par la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Christine Fréchette, et le député de Beauce-Sud, Samuel Poulin, pourrait marquer un virage vers un marché plus libre et plus transparent.
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Depuis le 7 juin 2025, les détaillants de carburant ne sont plus tenus de respecter un prix plancher imposé, ouvrant ainsi la voie à une véritable guerre des prix à la pompe. Le gouvernement affirme vouloir redonner le pouvoir aux consommateurs, tout en stimulant la concurrence entre les stations-service à travers la province.

« Après 28 ans, le libre marché est enfin de retour dans le secteur de l’essence au Québec », mentionne Samuel Poulin, qui mentionne que l’ancien système bloquait des baisses de prix possibles en raison de menaces juridiques entre concurrents.
En 2026, une nouvelle obligation de transparence entrera en vigueur: tous les commerçants devront transmettre en temps réel à la Régie de l’énergie tout changement de prix, qui sera affiché en ligne. Une mesure réfléchie afin que les automobilistes puissent comparer les prix près de chez eux.

« J’invite les entreprises à réduire le prix à la pompe. Tous les Québécois en sortiront gagnants », affirme la ministre Fréchette.
En somme, fini les balises artificielles sur les prix de l’essence. Le gouvernement mise désormais sur la transparence, la concurrence et la responsabilité des détaillants pour soulager les automobilistes, souvent pris à la gorge par les hausses de carburant.