Radars photo: 129 emplacements de plus au Québec

Le ministre des Transports, M. Robert Poëti, et la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, Mme Lise Thériault, ont confirmé aujourd'hui les 129 nouveaux emplacements qui s'ajoutent aux 23 actuels, dans le cadre du déploiement de 36 nouveaux radars photo et appareils de surveillance aux feux rouges de la phase 2 (voir l'annexe). Les premiers appareils mobiles seront déployés à compter du 19 octobre et les appareils fixes seront en fonction à partir de la mi-novembre, la date étant tributaire des travaux à effectuer sur le terrain.

Des appareils seront déployés sur le territoire des villes qui participent au projet pilote de coopération municipale d'une durée d'au moins 18 mois, soit à Gatineau et à Laval, ainsi que dans les agglomérations de Longueuil (comprenant les villes de Longueuil, de Boucherville, de Brossard et de Saint-Bruno-de-Montarville) et de Québec (comprenant les villes de Québec, de l'Ancienne-Lorette et de Saint-Augustin-de-Desmaures). Ce sont les services policiers de ces mêmes administrations qui opéreront ces appareils, alors que la Sûreté du Québec se chargera des autres appareils sur le réseau du ministère des Transports qu'elle couvre.

L'objectif : la sécurité routière

« Depuis 2009, les radars photo et les appareils de surveillance aux feux rouges ont prouvé leur efficacité pour contribuer à l'amélioration du bilan routier. C'est une réalité qui fait consensus et qui a amené de grandes agglomérations à souhaiter en inclure sur leur territoire. Je salue ces villes ainsi que l'ensemble de nos partenaires qui se mobilisent avec nous dans le but de sauver des vies et de renforcer la sécurité routière », a souligné M. Poëti.

« Les radars photo et les appareils de surveillance aux feux rouges offrent aux services policiers un outil complémentaire éprouvé et efficace pour lutter contre les excès de vitesse et le non-respect des arrêts aux feux rouges. Les résultats sont tangibles, et je suis heureuse que notre gouvernement poursuive son action en ce sens afin de rendre les routes plus sécuritaires pour l'ensemble de la population », a ajouté Mme Lise Thériault.

Précisons que tous les emplacements, dont ceux sur les territoires des villes qui participent au projet pilote de coopération municipale, ont été choisis notamment en fonction de critères liés à la sécurité routière et à la difficulté d'effectuer à ces endroits un contrôle policier traditionnel. Les ministères des Transports et de la Sécurité publique, en collaboration avec les partenaires du projet, ont analysé les propositions d'emplacements soumises par les villes et les ont approuvées avant qu'elles soient entérinées par un arrêté ministériel publié aujourd'hui.

Une signalisation adéquate et des nouveautés

Comme c'est le cas pour les appareils déjà en fonction sur le réseau routier, chaque emplacement sera présignalé dans le but d'aviser les usagers de la route.

Ces derniers verront aussi apparaître graduellement des nouveautés sur certains emplacements. L'une d'elles est l'utilisation d'un appareil embarqué dans une remorque qui permettra d'assurer le contrôle sans la présence en permanence d'un policier. De plus, un policier qui opère un radar photo placé à l'intérieur d'une fourgonnette pourra sortir l'appareil du véhicule et le placer sur un trépied, en bordure de route, pour une meilleure flexibilité. Enfin, pour la première fois, certains appareils seront capables d'assurer, à une intersection, à la fois la surveillance aux feux rouges et le contrôle de la vitesse.

Une campagne publicitaire pour informer adéquatement

Dans les prochaines semaines, une campagne publicitaire sera diffusée notamment à la radio, sur Internet et sur le réseau d'affichage du ministère des Transports afin que la population puisse être informée adéquatement.

Les villes participant au projet pilote de coopération municipale contribueront également à diffuser l'information à la population, à l'échelle locale. Le ministère des Transports compte aussi sur la collaboration des autres partenaires du projet, soit le ministère de la Sécurité publique, le ministère de la Justice, la Sûreté du Québec, la Ville de Montréal et le Directeur des poursuites criminelles et pénales.

Rappelons que, en 2009, le Québec a déployé 15 appareils. Avec l'annonce d'aujourd'hui, on comptera à terme 51 appareils : 20 radars mobiles, chacun pouvant desservir plusieurs emplacements; 12 radars fixes et 19 appareils de surveillance aux feux rouges, dont 9 pourront également contrôler la vitesse lors du passage du véhicule aux feux de circulation. Au total, ce sont 152 emplacements qui seront sous surveillance; les appareils mobiles pourront également assurer la surveillance des zones scolaires et des chantiers routiers.

Tous ces appareils sont répartis dans les régions de la Chaudière-Appalaches, de la Capitale-Nationale, des Laurentides, de Lanaudière, de Laval, de la Montérégie, de Montréal et de l'Outaouais. Pour connaître les emplacements exacts et trouver l'information pertinente sur le projet, consultez le site Web objectifsecurite.gouv.qc.ca.

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