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La couverture 1996: Un festival Ferrari pour les 30 ans

Pour le trentenaire du Guide de l’Auto, je voulais vraiment faire quelque chose de très spécial.  J’avais donc demandé à mon correspondant européen Paul Frère de souffler un petit mot pour nous à l’oreille du directeur des relations publiques de chez Ferrari, Dottore Antonio Ghini. Après avoir obtenu ses coordonnées, je lui envoyai un fax expliquant ce que nous souhaitions faire. Mon but était de réunir toutes les Ferrari de route afin de pouvoir en faire l’essai sur la piste d’essai de Ferrari à Fiorano et, bien sûr, de les photographier. Pas plus tard que le lendemain, je découvris à mon bureau le précieux fax de Giovanni Perfetto stipulant que l’on nous attendait le 19 mai 1995 pour un briefing technique, les essais de la F335, 512M et 456FT à Fiorano et un lunch au restaurant Cavallino avec l’ingénieur en chef, M. Felisa. Je sautais littéralement de joie en lisant la communication. Elle fut d’ailleurs publiée avec l’article Ferrari dans l’édition anniversaire du Guide de l’auto 1996.

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À la date prévue, est-il besoin de vous dire que j’étais sur place à 10 heures tapantes (sinon avant) pour cette journée mémorable. Après la salutation d’usage, nous empruntons la Via Gilles Villeneuve pour rejoindre le circuit de Fiorano tout près. À l’arrivée, le son strident d’une voiture de Formule 1 secoue mes tympans. C’est Luca Badoer de l’écurie Minardi qui se livre à des essais privés et avec lequel je devrai partager les 12 virages de cette piste de 3 kilomètres. J’aurai droit à une quinzaine de tours avec chacune des trois Ferrari. C’est la F355 Spider qui me donna le plus de plaisir et avec laquelle je me suis senti le plus à l’aise. Plus légère, plus maniable et plus agile que les lourdes 512 M (Testarossa) et 456 GT, elle était carrément plus facile à conduire à la limite.

Par la suite, ce fut la longue séance de photos et je me souviens encore de mon photographe italien en équilibre précaire au bout d’une échelle en train de prendre des clichés en rafale pour la couverture. Juste au-dessus du trio de Ferrari, on avait aussi fait place à une vue latérale de la dernière Porsche, la 911 Turbo, qui venait de sortir et dont on célébrait aussi le trentième anniversaire. Et j’avais profité de l’occasion pour relater ma longue association avec la marque de Stuttgart culminée par un essai de haute vitesse à Blainville mettant en présence la 911 Turbo de 400 chevaux et son ancêtre, une 911 1966 de 130 chevaux. Sur l’anneau de vitesse, la première atteignit 286 km/h, soit 90 km/h de mieux que la première 911.

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