La Dodge Dart sous examen mécanique

Un compartiment moteur tout à fait exemplaire. Une belle présentation, rehaussée surtout par le couvert de plastique sur lequel on peut lire la mention MultiAir turbo sur fond rouge.

Notre version d'essai était équipée de la motorisation 1,4 litre turbocompressée MultiAir. Cette technologie contrôle directement le flux d'air indépendamment pour chaque cylindre et pour chaque cycle.

Une fois le couvert de plastique retiré, on apperçoit les nombreux câbles qui composent la motorisation. Beaucoup de filage et on remarque l'absence de bougies.

La batterie, bien protégée par une enveloppe isolante pour lui permettre de garder son efficacité. Elle est placée à l'avant du compartiment pour un entretien facile.

Le bouchon du réservoir pour le lave-glace est facilement accessible à l'avant du compartiment moteur. Il est cependant situé du mauvais côté, très dangereux si le plein se fait sur l'accotement d'une autoroute.

Comme c'est le cas sur la plupart des véhicules, l'accès au réservoir du liquide de frein se fait au moyen d'une trappe spéciale dans la moulure de plastique au bas du pare-brise.

Le filtre à l'huile est facilement accessible par le haut. Il s'agit en fait d'une cartouche. Comme le retrait se fait par le haut, il y a fort à parier qu'il y aura du dégât!

Le réservoir du liquide de refroidissement. Habituellement placé à l'avant du véhicule et positionné à la verticale, il est ici à la gauche du compartiment et prend sa place en largeur.

Le filtre à air à l'avant gauche du compartiment moteur. Étonnamment, il est de petite dimension pour un moteur turbo. Cependant, la nouvelle technologie MultiAir permet sûrement de mieux gérer l'entrée d'air.

Facilement accessible à travers du couvercle de plastique, on remarque le bouchon du réseroir d'huile ainsi que le bâtonnet de vérification. L'huile conseillée est synthétique et de viscosité 5W-40. Changement d'huile onéreux pour un petit véhicule abordable.

En plein centre de la photo, on remarque le turbo. Il n'est pas de grande dimension mais permet tout de même beaucoup plus de nervosité et de performance à la petite motorisation de 1,4 litre

Le module électronique principal est placé derrière le moteur, sans aucune protection thermique. Plusieurs véhicules présentent la même configuration. Pour certains, ce n'est pas l'endroit idéal puisque la chaleur intense du moteur pourrait affecter l'électronique.

Dotée de plusieurs plaques de plastique sous sa carrosserie, la Dart présente un plancher plat qui permet de diffuser adéquatement l'air sous le véhicule. Les plaques sont également très bien fixées contrairement à certains concurrents.

Malgré l'accès par le haut pour le filtre à l'huile, on peut appercevoir, à même le couvert de plastique sous le véhicule, une trappe d'accès pour le filtre à l'huile.

Pour éviter d'avoir à retirer l'immense plaque de plastique sous le véhicule, on a pensé y inclure des trappes d'accès. Celle-ci est facile à retirer et sert à vidanger le réservoir d'huile.

Sous le véhicule, à l'avant, on trouve une immense plaque de plastique destiné à protéger les éléments mécaniques. La principale utilité de cette plaque est cependant de diffuser l'air sous le véhicule de façon à diminuer les frictions afin d'améliorer l'économie en carburant.

Sous le pare-chocs avant, à l'arrière de la grille, on remarque un système de volets. Afin de rendre la voiture plus économe en carburant, les volets se ferment à grande vitesse pour permettre un meilleur coefficient de pénétration dans l'air et ainsi diminuer la consommation en essence.

Petit déflecteur devant les roues avant. Il permet de diffuser l'air autour du pneu pour éviter la résistance de l'air.

Le sous-châssis, à l'avant du véhicule est fait d'aluminium, beaucoup plus léger et résistant à la rouille que le fer. Malgré son utilisation, la Dart est l'une des compactes les plus lourdes de sa catégorie.

La sortie des gaz d'échappement est redirigée au turbo via un conduit de bonne dimension. La circulation d'air s'effectue donc sans trop de restriction.

La sonde à oxygène, positionnée vers le haut, est bien protégée et camouflée pour éviter d'être endommagée par les débris de la route. Le fil mériterait une meilleure protection à la sortie de la sonde.

Sur le train avant, les pièces sont de bonnes dimensions et bien fixées. Rien ne laisse montrer que des éléments d'origine italienne sont utilisés.

À l'avant, la suspension indépendante à jambe de force prend son appui sur des tables étroites. L'utilisation d'un rivet à la base de la suspension (au bas de la photo) n'est pas la meilleure solution. Des écrous seraient plus appropriés.

À l'avant, la Dart est équipée d'une suspension à jambe de force. La bielette de direction, à la verticale, est fixée au haut de la jambe de force et présente une bonne longueur.

Sous le véhicule, les câbles de frein entrent dans l'habitacle par le biais d'une ouverture. Elle est cependant mal scellée par le caoutchouc, ce qui permettra à l'eau de s'y infiltrer.

Les fixations du système d'échappement sont simples mais efficaces. Le tuyau n'est pas trop gros ce qui ne nécessite pas des ancrages à toutes épreuves!

La suspension arrière indépendante à multibras étonne par sa simplicité. Les pièces ne sont pas massives et semblent fragiles, surtout au niveau de l'assise du ressort.

La Dart d'essai est équipée de freins à disques. Ils ne sont pas énormes mais permettent de bons freinages. Le frein à main est de conception ancienne, une façon de faire qui nécessite un entretien plus minutieux.

Peu fréquent sur des véhicules de cette catégorie, on trouve une suspension indépendante multibras à l'arrière. Dans le cas de la Dart, on remarque certains éléments de fixation de bonnes dimensions et solides.

Habituellement, sur des véhicules de cette catégorie, le silencieux prend place longitudinellement. Ici, il est en largeur, pour une meilleure utilisation de l'espace. Au centre du silencieux, la suie noire provient d'un trou pré-percé afin déliminer l'eau de condensation.

Sur les véhicules européens, on remarque l'utilisation de boulons de forme étoilée. Ce n'est pas mauvais en soi mais avec nos hivers rigoureux, les filets deviennent rapidement usés, ce qui rend le dévissage moins facile. Souvent une pince du style Vise-grip s'avère nécessaire.

Sorties très stylisées et très bien intégrées au pare-chocs arrière. Elles rappellent celles de la Chrysler 300. Le faible dégagement entre la partie chromée et le plastique du pare-chocs rend les mécaniciens perplexes sur le risque de vibrations.

Symétrie parfaite pour un effet visuel impressionnant. Les sorties d'échappement double rendent le véhicule plus sportif.

Un autre détail important pour l'aérodynamisme, cette fois à l'arrière du véhicule. Juste après le silencieux et se fixant au pare-chocs, une plaque de plastique permet à l'air de quitter facilement le dessous du véhicule. Ceci empêche le pare-chocs d'agir comme parachute et de freiner le véhicule.

Une légère plaque de tôle est installée au-dessus du silencieux pour éviter que le plancher du coffre soit affecté par la chaleur.

Juste à l'avant des roues arrière, une petite pièce de plastique semble ne pas avoir sa place. Mais encore une fois, elle sert à diffuser l'air, la pluie et la gadoue pour éviter de créer une résistance sur le pneu.