Volkswagen inaugure sa nouvelle usine américaine
La haute direction de la division nord-américaine du géant allemand a procédé lundi à l’ouverture de leur toute nouvelle usine en sol américain.
Un retour qui était très attendu après 23 ans d’absence.
Volkswagen fut le premier constructeur étranger à venir assembler des voitures aux États-Unis en 1978 et dix ans plus tard la montée en popularité des voitures japonaises a obligé l’Allemand à fermer son usine de Westmoreland et rediriger sa production vers le Mexique.
Une usine ultra moderne
Le nouveau complexe de Volkswagen est situé à Chattanooga au Tennessee. Il a nécessité des investissements de l’ordre de 1 milliard de gros dollars US lesquels auront contribué à terme, à la création de 2 000 emplois.
A ces derniers, viendront s’ajouter quelques 10 000 nouveaux emplois créés par les différents fournisseurs qui viendront s’installer tout autour du complexe, voire de nombreux emplois connexes dans les différentes municipalités situées dans ce périmètre.
À l’instar des constructeurs asiatiques qui assemblent leurs modèles le plus éloigné possible de la zone industrielle choisie par les trois grands de l’automobile américaine qui est à la fois très syndiquée et dont les employés gagnent de gros salaires et profitent de bonnes conditions de travail, Volkswagen a cru bon de faire de même en venant s’installer au Tennesse.
À titre de comparaison, Volkswagen va payer des salaires qui vont avoisiner les $27 de l’heure tandis que les ouvriers du « Big Three » américain gagnent en moyenne $52 de l’heure. Imaginez maintenant ces coûts de la main-d’œuvre pour Volkswagen en Amérique comparativement à ceux accordés à ses employés dans les usines allemandes.
Comme pour le Japonais, il s’agit ici d’un important « deal » face à la valeur respective de leur devise que sont le yen japonais et l’euro en Allemagne.
L’usine d’assemblage pourra éventuellement produire jusqu’à 150 000 véhicules par année.
Actuellement, seule la nouvelle Volkswagen Passat destinée exclusivement aux marchés nord-américains va être assemblée à cette usine. Mais pour rentabiliser un tel investissement, Volkswagen devra y assembler au moins un deuxième modèle, voire procéder éventuellement à la production de trois véhicules.
