2 Canadiens sur 3 songent à un véhicule électrifié pour leur prochain achat

La demande pour les véhicules 100% électriques n’augmente pas autant que l’avaient prévu certains constructeurs automobiles, notamment en raison des prix et des temps de recharge qui demeurent élevés, mais en parallèle, les véhicules hybrides regagnent du terrain.

Apportant un nouvel éclairage sur les intentions des consommateurs, une étude commandée par Volvo nous apprend aujourd’hui que 64% des Canadiens – essentiellement deux sur trois – qui envisagent d'acheter un véhicule au cours des cinq prochaines années considéreraient un modèle hybride, hybride rechargeable ou entièrement électrique. Uniquement pour cette dernière catégorie, la proportion s’élèverait à 55%.

Le sondage a été mené en ligne à la fin du mois de mars auprès de 1 000 répondants à travers le pays. Les résultats figurent dans le Rapport sur les tendances de la mobilité en 2024 de Volvo Canada.

Selon ce document, les personnes les plus susceptibles de considérer l’achat d’un véhicule électrifié d’ici 5 ans résident en Colombie-Britannique (74% des répondants dans cette province y songent) et ont entre 18 et 34 ans (76%). 

Difficile d’abandonner les moteurs à combustion

Si l’on s’attarde aux véhicules entièrement électriques, 76% des Canadiens qui ne se disent pas prêts à en acheter un considèrent que c'est trop cher, 65% craignent de rester coincés si la batterie du véhicule tombe à plat et 59% estiment qu'il y a trop peu d'endroits pour recharger. 

Sur ce dernier point, en englobant tous les répondants au sondage, 78% pensent que les infrastructures de recharge publiques actuelles ne suffisent pas pour faire de ces véhicules une bonne option. 

Enfin, une autre statistique révélatrice nous apprend que seulement 15% des Canadiens jugent que les véhicules électriques en général sont meilleurs que les véhicules à essence en termes de coûts totaux, incluant le prix d'achat, les frais d'essence/de recharge, l'entretien, l’assurance, etc. Les deux tiers (64%) pensent que leurs avantages environnementaux sont surestimés. 

Bref, le développement, les mesures incitatives et le travail d’éducation doivent se poursuivre, mais à la lumière de cette étude, il est plus facile de comprendre pourquoi certains constructeurs automobiles ont mis un frein à leurs plans de véhicules électriques et préfèrent miser davantage sur les hybrides pour le moment.

À voir aussi : La fin des subventions québécoises pour véhicules électriques en 2027

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