« Il n’y a que dans le dictionnaire que réussite vient avant travail. »

Le titre qui coiffe cet article est du journaliste français Pierre Fornerod. Cette citation s’applique à tout le monde, mais en cette Semaine de la persévérance scolaire, elle s’adresse particulièrement aux étudiants. Et nous la dédions spécialement à ceux et celles qui travaillent pour remettre notre Mustang 1967 sur pied. 

Lors d’une visite à l’ÉMÉMM (École des métiers en équipement motorisé de Montréal), leGuide de l’auto a eu la chance de rencontrer trois finissants en mécanique. Ces derniers ont démonté et reconstruit le moteur de la Mustang.

Ces trois étudiants (Christophe Niyongabo, Woodney Michel et Samuel Lavoie) parlent avec passion des soupapes et de leurs ressorts, des culbuteurs et des tiges poussoir qu’ils ont installés et des soupapes qu’ils ont ajustées sur le V8 de 289 pouces cubes. Même si le principe de fonctionnement d’un V8 âgé de 48 ans est le même que celui d’un quatre cylindres contemporain, les élèves ont quand même noté certaines différences. Le moteur de notre Mustang demande plus de temps à réassembler puisqu’il faut ajuster les soupapes et, ultimement, le carburateur. Ces deux éléments sont aujourd’hui remplacés par des arbres à cames en tête variables et par des systèmes d’injection électroniques. Aussi, dans le « bon vieux temps », les mécaniciens n’avaient jamais à se préoccuper des innombrables capteurs qui pullulent sur les moteurs modernes.

Enfin, un mot sur le parcours de nos trois nouveaux mécaniciens. Christophe Niyongabo a toujours été un amateur de voitures et s’y connaissait un peu en mécanique avant de suivre son cours à l’ÉMÉMM. Il n’a pas l’air de regretter son ancien métier en gestion et comptabilité!

Woodney Michel vient du monde de l’informatique. Même si ce domaine semble à des lieux de celui de la mécanique, Woodney n’y voit pas tant de différences, la façon de raisonner étant similaire. Le fait qu’il ait été élevé dans une famille de mécanos ne nuit assurément pas! Woodney, qui a déjà gagné un prix Méritas, s’est déjà trouvé du travail chez Arbour Pie IX.

Quant à Samuel Lavoie, ses aptitudes en mathématiques l’aident à comprendre l’électricité. Il a d’ailleurs installé, avec un ami, nombre de systèmes audio dans des voitures. Après ses heures de cours, il s’est constamment impliqué dans d’autres projets (lire Projet Mustang 1967!). Sans doute qu’il ne regrette pas d’avoir abandonné son idée d’études en cuisine! On le retrouve aujourd’hui chez Subaru Rive-Nord.

Après 1 800 heures de cours en mécanique, nos jeunes possèdent toutes les connaissances… Ne leur reste plus que l’expérience à acquérir. Et la réussite suivra! 

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