Subaru Outback - Deux hauteurs d’avance

Tel que publié dans le Guide de l'auto 2023

Le Subaru Outback n’a certainement pas la silhouette anguleuse et costaude que l’on associe aux VUS. Il surplombe malgré tout sa catégorie par ses qualités de comportement, de confort, de polyvalence et d’efficacité. Sans oublier sa fiabilité, son adaptation exceptionnelle à l’hiver et ses aptitudes tout-terrain insoupçonnées. Vertus confirmées par son excellente valeur de revente. Plutôt que de profiter tranquillement de cette avance, Subaru a choisi de retoucher la silhouette de l’Outback et d’ajouter une version inédite à cette série, pour la faire grimper encore plus haut.

À sa quatrième année sous sa forme actuelle, la sixième génération de l’Outback s’est maintenue au sommet des ventes de VUS intermédiaires chez nous, l’an dernier. Ce champion sans prétention a également conservé son titre de meilleur achat de cette catégorie, pour les auteurs du Guide. Parce qu’une autre de ses forces est d’affronter ses rivaux et de remettre coup pour coup à meilleur prix.

De l’essentiel à l’agréable

Le modèle Commodité, le plus abordable, est livré de série avec le système d’aide à la conduite EyeSight qui comprend, entre autres, le maintien et le centrage de voie, le freinage d’urgence automatique et une alerte de louvoiement, en plus d’un régulateur de vitesse adaptatif. Ces éléments viennent grossir une liste étonnamment complète d’accessoires et de systèmes tels que le climatiseur thermostatique, la chaîne multimédia avec radio satellite, la compatibilité Apple CarPlay et Android Auto, des prises 12 volts multiples et des ports USB avant et arrière.

Tout ça à un prix qui n’a pratiquement pas augmenté depuis une douzaine d’années, malgré un équipement infiniment plus complet et moderne! Sans compter une habitabilité et un confort exemplaires. Qui dit que les véhicules sont tous hors de prix aujourd’hui? La version Tourisme, un cran au-dessus, offre l’écran tactile vertical de 11,6 pouces, un système EyeSight ayant deux fonctions supplémentaires et le hayon électrique.

Le prochain échelon est le nouveau modèle Onyx, paré de moulures extérieures noires et de jantes d’alliage Gris fusil de 18 pouces. Son habitacle deux tons recèle des sièges drapés de tissu synthétique, un pédalier en aluminium et une fonction X-Mode bimode. Le Limited hérite de sièges en cuir, d’un système antidistraction ingénieux et de sièges arrière chauffants. Du luxe, déjà.

Missions distinctes

Toutes les versions qui précèdent sont animées par le 4 cylindres à plat atmosphérique de 2,5 litres et 182 chevaux qui propulse les plus cossues de 0 à 100 km/h en 9,45 secondes. Performance correcte, au mieux. Les Wilderness, Limited XT et Premier XT ont droit plutôt au groupe turbocompressé de 2,4 litres et 260 chevaux. Jumelé à une transmission à variation continue renforcée pour encaisser 277 lb-pi de couple, il hausse leur capacité de remorquage de 2 700 à 3 500 lb. Ce muscle additionnel permet aussi aux Limited XT et Premier XT des sprints de 0 à 100 km/h en 6,71 secondes. De quoi offrir une alternative parfaitement crédible aux familiales surélevées Audi A6 allroad et Volvo V90 Cross Country, à prix nettement meilleur.

Ajouté à la série Outback l’an dernier, le Wilderness fait encore mieux, avec le même moteur. Il accélère de 0 à 100 km/h en 6,19 secondes et franchit le quart de mille à 14,49 secondes (à 155,3 km/h) en plus de passer de 80 à 120 km/h en 4,45 secondes. Des améliorations d’une demi-seconde, obtenues grâce à une transmission dont les rapports (simulés) sont plus démultipliés, pour aiguiser les réactions en tout-terrain. La mission spéciale de cette version. La suspension modifiée du Wilderness et ses pneus tout-terrain font passer sa garde au sol, déjà excellente, de 220 à 241 mm. Ses angles d’approche, de franchissement et de dégagement sont également meilleurs. Des plaques métalliques protègent le moteur, la transmission, le différentiel arrière et la partie avant. Quatre crochets de remorquage sont blottis sous des pare-chocs noirs, comme les rétroviseurs, les moulures et les passages de roue d’ailleurs. Le Wilderness regorge de détails, filigranes et surpiqûres couleur cuivre ou Gris fusil, dehors comme dedans.

L’important est de savoir que son aplomb est impeccable et son confort remarquablement intact, en conduite normale, malgré ses nouveaux talents d’explorateur. La distance de 42,44 mètres en freinage d’urgence à 100 km/h est même très convenable, si l’on tient compte de l’adhérence moindre des pneus tout-terrain. Voici assurément la meilleure version de l’Outback pour rouler chez nous, vraiment partout. L’année durant. La série Outback demeure ainsi une valeur parfaitement sûre, pour l’avenir prévisible. Reste à voir quel sera son avenir, à l’ère de l’électrification. Surtout avec l’arrivée de la Solterra. Parce que ce nom précieux mérite un rôle de premier plan.

Feu vert

  • Comportement sûr en toutes conditions
  • Version Wilderness très réussie
  • Confort et maintien des sièges
  • Visibilité exceptionnelle

Feu rouge

  • Comportement sûr en toutes conditions
  • Version Wilderness très réussie
  • Confort et maintien des sièges
  • Visibilité exceptionnelle
  • Accélérateur un peu brusque en amorce
  • Capacité de remorquage moyenne
  • Sièges chauffants en deux étapes
  • Prises USB très difficiles d’atteinte

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