Mercedes-Benz Classe E 2018: Full techno

Avec sa gamme étendue de modèles, la Classe E joue à fond la carte techno et se décline en plusieurs configurations, permettant ainsi d’étendre sa portée.

Tel que publié dans le Guide de l'auto 2018

Autrefois, c’était la plus grande berline de la marque qui servait de vitrine technologique pour les constructeurs allemands (Audi A8, BMW Série 7, Mercedes-Benz Classe S), . Aujourd’hui, les Classe E chez Mercedes-Benz et la Série 5 de BMW n’ont pa s à rougir de la comparaison avec leurs grandes sœurs, leur dotation techno étant tout aussi complète.

Avec la Classe E, Mercedes-Benz poursuit le développement de technologies afin de permettre la conduite semi-autonome. Équipée de l’ensemble Conduite intelligente, il suffit d’enclencher le régulateur de vitesse intelligent pour que la voiture respecte la limite de vitesse indiquée sur les panneaux de signalisation, tout en freinant automatiquement lorsque confrontée à un obstacle. La voiture se maintient automatiquement au centre de sa voie, même dans les courbes, et change elle-même de voie lorsque le conducteur actionne le clignotant. Évidemment, tout cela n’est possible que lorsque les conditions météo le permettent, la neige et la gadoue ayant souvent comme effet d’obstruer les capteurs et caméras dont le bon fonctionnement est essentiel pour la conduite autonome.

Plus techno que jamais, la Classe E innove aussi en adoptant un moteur quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres pour la déclinaison de base E 300, une première dans l’histoire du modèle. Ce moteur adopte l’injection directe de carburant, en plus de la suralimentation par turbo, ce qui lui permet tout de même de développer une puissance de 241 chevaux et un couple chiffré à 273 livres-pied. Le V6 biturbo de 3,0 litres est également au programme dans la E 400 et toutes les Classe E vendues au Canada sont dotées du rouage intégral de série.

Avec deux portes en moins

Faisant flèche de tout bois, la Classe E se décline également en modèle Coupé, dont le style est plus sportif en raison, notamment, d’une suspension abaissée de 15 millimètres par rapport à la berline. Un seul moteur est au programme pour le Coupé, du moins pour 2018, et il s’agit du V6 biturbo de 3,0 litres développant 329 chevaux et un couple de 354 livres-pied, qui est jumelé au rouage intégral par l’entremise de la boîte automatique à neuf rapports. Il n’est pas exclu que la division AMG se penche sur le cas de ce modèle dans l’avenir, ce qui permettrait à la marque de proposer un Coupé dont les performances seraient aussi étincelantes que celles de la berline AMG E 63.

Dévoilée au Salon de l’auto de Genève, la Classe E Cabriolet partage le gabarit du Coupé et son look reprend plusieurs éléments des modèles découvrables de la famille, soit la Classe C et la Classe S. La planche de bord est partagée avec le Coupé de Classe E et l'on remarque la présence d’aérateurs dont le design est inspiré par celui des turbines d’avion. Les systèmes AIRCAP, qui déploie un déflecteur au sommet du pare-brise pour réduire l’effet du vent lors de la conduite à ciel ouvert, et AIRSCARF, qui souffle de l’air chaud à la base de la nuque, répondent présent, tout comme le toit qui demeure souple, tradition oblige.

Une vraie AMG et une AMG light

La division AMG a été mise à contribution, et deux fois plutôt qu’une. Au sommet de la pyramide, on retrouve la AMG E 63 S et son fabuleux moteur V8 biturbo de 4,0 litres développant 603 chevaux et un couple de 627 livres-pied. Il s’agit ici d’une voiture au potentiel de performance très élevé, qui demeure toutefois très agréable à conduire, lorsqu’on ne la pousse pas à ses limites et qui s’avère pratique au quotidien en raison de son rouage intégral de série.

Pour ceux que ça intéresse, précisons que la AMG E 63 S est pourvue d’un mode « drift » qui envoie la totalité du couple aux seules roues arrière, histoire de faire partir en fumée les pneus haute performance qui chaussent les jantes en alliage de 20 pouces. Soulignons également au passage que le moteur de la E 63 S développe deux fois et demie plus de puissance que le moteur quatre cylindres turbo de la E 300, ce qui n’est pas banal… Juste en dessous de ce modèle, on retrouve la AMG E 43. Cette dernière offre elle aussi un look plus typé, mais elle est animée par une version légèrement plus puissante du V6 biturbo de 3,0 litres qui développe ici 396 chevaux et 384 livres-pied. On peut donc vraiment qualifier la E 63 S de vraie voiture AMG et la E 43, de AMG light, tellement l’écart des performances est grand entre ces deux voitures.

Avec sa gamme étendue de modèles, la Classe E joue à fond la carte techno et se décline en plusieurs configurations, permettant ainsi d’étendre sa portée. Et comme les modèles Coupé et Cabriolet sont maintenant élaborés sur la nouvelle architecture inaugurée l’an dernier par la berline, toutes les Classe E bénéficient des mêmes avancées technologiques.

Feu vert

  • Vitrine technologique
  • Gamme étendue de modèles
  • Performances étincelantes (E 63 S)
  • Confort de roulement (E 300 et E 400)
  • Finition soignée

Feu rouge

  • Feu Rouge
  • Prix élevés
  • Tarifs des options
  • Puissance un peu juste (E 300)
  • Look très semblable aux Classe C et S

Partager sur Facebook

Plus sur le sujet

Premiers contactsMercedes-AMG E 53 coupé 2019 : plaisir et surprise
AUSTIN, Texas – Désolé de te dire ça, Mercedes-Benz, mais tes Classe E ont souvent été franchement pépères, malgré leurs grandes qualités, reconnues partout sur cette planète. À part les versions AMG, mettons. Surtout la discrète et néanmoins délirante familiale E 63 S, avec son V8 biturbo de 577 chevaux …

À lire aussi

Et encore plus

En collaboration avec nos partenaires