Volkswagen CC 2013: Au sommet de la pyramide

Tel que publié dans le Guide de l'auto 2013

Au cours des deux dernières années, Volkswagen a sérieusement remanié sa gamme de modèles pour l'Amérique du Nord. La Jetta est maintenant vendue à un prix plus compétitif et comprend un ensemble de caractéristiques destinées à en réduire les coûts de production. La même chose pour la berline Passat.

Mais Volkswagen n'avait pas l'intention d'abandonner ses modèles que les puristes appellent « les produits authentiques ». Il s'agit, entre autres, de la Golf et de l'ancienne Passat CC. Cette dernière est toujours au programme mais elle est dorénavant identifiée comme étant la CC tout court. On a profité de cette nouvelle hiérarchie pour la modifier quelque peu et la mettre au goût du jour. 

Modifiée, mais de peu

Lors de son arrivée sur notre marché en 2009, cette berline − identifiée comme étant un coupé quatre portes − a été de facto considérée comme l'une des plus jolies voitures sur nos routes. En plus, son habitacle était fort luxueux et confortable. Bien entendu, le prix était également à la hauteur puisque, dans son remaniement des modèles, VW a fait de la CC la berline la plus huppée de la marque en Amérique.

Étant donné que la voiture est toute récente et qu'elle proposait dès son lancement des éléments de style en avance sur son époque, les modifications d'ordre esthétique sont très modestes cette année. En tout premier lieu, c'est le capot qui a été révisé. On a accentué la présence des arêtes en forme de V situées de chaque côté du capot. Quant à la calandre, elle fait alterner les bâtonnets chômés transversaux avec des barres noires. Comme toujours, l'écusson Volkswagen trône en plein centre. Parmi les autres modifications, il faut mentionner les DEL comme phares de jour. Ils sont couplés à des phares bixénon reliés au système Light Assist qui assure automatiquement le passage entre les feux de croisement et les feux de route.

La section arrière a également été modifiée, mais là encore, les changements sont subtils. On fait appel à un bouclier inspiré de celui utilisé sur la Phaeton, le modèle le plus luxueux de la marque − qui n'est plus offert en Amérique du Nord depuis quelques années. Les feux arrière intègrent dorénavant des DEL. Cette configuration assure une présentation originale en plus de rendre la voiture plus visible aux autres automobilistes.

Pour l'habitacle aussi, les changements sont mineurs. En fait ils sont quasiment inexistants. À une seule exception : la banquette arrière n'est plus à deux places, trois occupants peuvent désormais s’y assoir. Toutefois, la personne assise au centre sera fort inconfortable. Quant au tableau de bord, il demeure inchangé. Il est très sobre, fabriqué à partir de matériaux d'excellente qualité et la finition est impeccable. Soulignons également que les sièges avant, bien que fermes, sont très confortables, et leur support latéral est remarquable. Notons que la pauvre pendulette analogique située en plein centre de la planche de bord ne fait pas tellement BCBG et jure un peu avec le reste.  

Le plaisir de conduire

On peut reprocher bien des choses aux produits Volkswagen, mais en général, ils sont toujours très agréables à conduire. Et le modèle CC ne fait pas exception. Mais avant de prendre le volant, regardons ce qui tourne sous le capot. En Amérique, deux moteurs sont au catalogue. La version la plus économique est propulsée par le quatre cylindres 2,0 litres TSI (turbocompressé) d'une puissance de 200 chevaux. Il est associé à une boite manuelle à six rapports en équipement de série. Celle-ci est bien étagée et la course de son levier de vitesses est sans reproche. Par contre, personnellement, j'opterais pour la boite automatique DSG à six rapports de type à double embrayage. Celle-ci assure l'efficacité d’une boite manuelle et l'agrément d'une automatique. Et les performances ne sont pas anémiques non plus, puisque le 0-100 km/h est bouclé en moins de huit secondes.

Vous voulez réduire ce temps d'accélération d'environ une seconde et des poussières et vous retrouver au volant de la version la plus luxueuse? Tournez-vous alors vers le modèle à moteur V6 de 3,6 litres et 280 chevaux, couplé à la boite automatique Tiptronic à six rapports et à la transmission intégrale.

Peu importe le modèle choisi, la tenue de route est rassurante, le freinage puissant tandis que l'insonorisation à bord est supérieure à la moyenne. Voilà une voiture qui justifie très bien son prix même si plusieurs personnes ont toujours de la difficulté à associer la marque Volkswagen à des produits vendus très cher. S'il faut reprocher quelque chose à ce modèle, c'est l'absence de plusieurs accessoires électroniques d'aide au pilotage qui ne sont même pas disponibles en option... Le système de détection des véhicules dans l’angle mort, le régulateur de croisière progressif et plusieurs autres brillent par leur absence. En guise de compensation, la caméra de recul est de série.

Somme toute, la CC est une voiture qui n'impressionne pas uniquement par son allure, mais aussi par ses qualités routières et mécaniques.

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